Loupé au cinéma et vu sur téléviseur (my bad), le film perd une grande partie de son intérêt, de ce qu'on devine de son charisme graphique, jusqu'à parfois évoquer une pub Farenheit étirée. Villeneuve peine ici à construire de l'empathie autour de ses personnages, qui passent beaucoup de temps à nous expliquer ce qu'ils sont en train de faire ou de penser. La toile de fond politique est trop succincte pour accrocher l'attention (des factions situées chacune dans un coin de l'univers et qui se détestent, présentées chacune en deux-trois plans, c'est un peu court), les scènes d'action ne génèrent guère de frisson (les boucliers bleu/rouge chelous, les bagarres au couteau un peu molles), et Chalamet et Fergusson sont très très très jolis à regarder mais pas non plus les acteurs les plus expressifs de la planète.

Un plan que j'ai adoré, et un des rares plans vraiment émouvant du film: lorsque Paul, avant le départ pour Arrakis, se promène sur la plage et plonge sa main dans une flaque d'eau. Sublime.