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Demain ne meurt jamais (Roger Spottiswoode - 1997)
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Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 03 Avr 2021, 22:07 ]
Sujet du message:  Demain ne meurt jamais (Roger Spottiswoode - 1997)

Dans l'intrigue, ce deuxième Brosnan ressemble à un medley de certains Roger Moore: un méchant qui se cache parmi des îles asiatiques comme dans L'HOMME AU PISTOLET D'OR, qui conduit un gros bateau-base à la forme inhabituelle comme dans L'ESPION QUI M'AIMAIT, et qui cause des incidents diplomatiques en coulant des navires britannique que Bond doit investiguer en plongée sous-marine avec une Bond Girl qui est aussi son égale comme dans RIEN QUE POUR VOS YEUX.

Si Elliot Carver (Jonathan Pryce) est un pur démiurge bondien comme dans les heures les plus rétro de la saga, son plan (causer des troubles pour pouvoir être le premier à les rapporter via son empire d'info médiatique) est sympa et c'est toujours amusant de voir chaque épisode coller à l'actu et aux modes de l'époque: ici, l'info en continu, internet, le GPS... Et esthétiquement, le film surfe sur la mode émergente à l'époque du cinéma HK, même si le rendu final fait pâle figure par rapport aux modèles dont il s'inspire - bon, c'est sûr que c'est plus facile d'arriver à un truc qui déchire et risquant sa vie à chaque plan et sans respecter le code du travail contrairement aux films américains.

Ce qui m'a frappé par contre en voyant le film c'est à quel point Brosnan semble en faire le minimum. Il est constamment sur la réserve, on a l'impression que ça le fait un peu chier d'être là... C'est dommage car le scénario essaie pourtant de donner à Bond une histoire d'amour avec Teri Hatcher qui ait un tantinet de gravitas, que Spottiswoode filme d'ailleurs élégamment.

Bref, un deuxième Brosnan de bonne tenue même si légèrement en deçà de GOLDENEYE.

Auteur:  Film Freak [ 04 Avr 2021, 00:10 ]
Sujet du message:  Re: Demain ne meurt jamais (Roger Spottiswoode - 1997)

Tout ce qui manque à GoldenEye est dans Tomorrow Never Dies. Et vice versa.

Le pré-générique par exemple est bien sympa mais tellement en dessous du précédent. Ici c’est marrant de voir Bond en quasi super-héros venir foutre la merde dans un deal, faire tout péter avant de s’en sortir in extremis mais y a pas « l’idée », le « concept » mémorable.

Par contre, le reste des scènes d’action sont juste irréprochables et là pour le coup, c'est vraiment des scènes-concept.
Je parle bien entendu de l’excellente scène de la BMW télécommandée bourrée de gadgets (gros bravo en passant à David Arnold qui envoie aux oubliettes le score ‘80s d’Eric Serra) et de la scène en moto conduite à par les deux agents menottés.
Le climax lui par contre, tire un chouille en longueur.

Stamper, l’homme de main, n’arrive pas à la cheville de Xenia (je crois que dans le rayon « gros bras », je préfère Oddjob, Jaws, Gobinda et même Zao) mais par contre Elliott Carver est un excellent méchant, on ne peut plus mégalo, et son plan est bien plus excitant que celui de Trevelyan dans le précédent.

L’épisode est plus bondien dans le sens Moore du terme.
Plus de blagues (certaines trop « austin powersienne » et/ou qui tombent à plat), plus d’action, plus de gadgets, plus de persos (le Docteur par exemple ou Ricky Jay qui sert un peu à rien en fait). Quant à Bond, il reste encore un peu de la tentative d’humanisation de GoldenEye, notamment face au personnage de Paris Carver.

Il semble que ça sera le principal apport de l’ère Brosnan car il y a aussi de ça dans le suivant et puis bien sûr dans Die Another Day et Casino Royale. Brosnan lui commence déjà à vieillir, cheveux plus courts grisonnants mettant en avant son menton qui s’engraisse un peu, les rides se forment. Wai Lin prend peut-être un peu trop de place même si l'influence arts martiaux de la fin des '90s est pas trop mal assimilée et pas envahissant.

Cet épisode reste un excellent blockbuster et forme un diptyque très complémentaire avec son prédécesseur.

PS : je préfère le chanson du générique de fin, initialement pensée comme celle du début (cf. comme la zique reprend la BO du film), avant d'être rejetée au profit de celle, sympa aussi, de Sheryl Crow.

Auteur:  T.Rex [ 05 Avr 2021, 15:12 ]
Sujet du message:  Re: Demain ne meurt jamais (Roger Spottiswoode - 1997)

J'adorais celui là que j'avais découvert accompagné par mon père au cinéma. Toujours trouvé supérieur à Goldeneye, avec son méchant original pour la saga (un maniât de la presse qui déclenche lui même les conflits dont il parle), des personnages féminins écrit avec un peu moins de sexisme, des scènes d'action efficaces …
Je vais me le refaire tiens...

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