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Cocktail Molotov (Diane Kurys, 1979)
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Auteur:  Cosmo [ 27 Fév 2021, 15:07 ]
Sujet du message:  Cocktail Molotov (Diane Kurys, 1979)

En VO, c'est Molotov Cocktail

Anne aime Frédéric, mais ils sont de milieux différents. Elle prend les devants et l'entraîne dans une fugue vers Venise avec leur pote Bruno. Le pouce en l'air, ils traversent la France de 68. Tout va pour le mieux mais Frédéric, dont le père est malade, n'a jamais eu l'intention de quitter définitivement la maison. Le retour en stop sera pénible, tandis qu'Anne est enceinte… De Venise à Paris, ils courent après les barricades, curieux plutôt que concernés… Ils ont le sentiment de rater quelque chose sans se rendre compte qu'ils sont en train de « vivre » Mai 68.

Diane Kurys fait partie de ces cinéastes (tantôt insignifiants, tantôt parcourus d'un éclair) pour lesquels j'ai une certaine fascination, au point de voir tous ses films, au même titre que Jean-François Davy, John B. Root ou Robin Davis (dont il faut que je demande sur La Loupe La Fille des collines, semble-t-il vrai nanar pagnesque - pour Pagny et non Pagnol). On pourrait dire que ses films font preuve d'un certain métier, que ça tient la route, etc., mais même pas, tant ses derniers sont purement lamentables (le truc adapté de Testud, là), tandis que d'autres parviennent laborieusement à nous arracher quelques sourires exténués (Je reste). Tout ne commençait pourtant pas si mal, je suis même fan de son Diabolo Menthe, et j'ai une vraie tendresse pour Coup de foudre ou La Baule Les Pins, défendu par un beau panel d'acteurs. Cocktail Molotov, c'est du Kurys pur jus, ceeeuuu mimiiiii tout plein, c'est sincère, ça dure 1h22, avec ce que cela suppose d'approximation, de je-ne-sais-pas-ce-que-je-veux-raconter, mais aussi de dialogues savoureux teintés d'une vraie sensibilité, aidée en cela par le sourire mélancolique de la jeune Elise Caron, qui n'a pas fait grand chose depuis si ce n'est chanter sur TSF Jazz. Comme d'habitude, le plus intéressant reste l'aspect autobiographique, que l'on peut croiser avec les autres films : deux sœurs, des parents divorcés, l'époque (ici un 1968 défraichi, cinq ans après Diabolo Menthe, donc). Ca occupe.

3/6

De Kurys, je crois que je n'aurai jamais le courage de regarder Les Enfants du siècle ni Ma mère est folle. Avouez que je vous gâte pour mon grand retour dans cette section.

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