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| Les Diamants sont éternels (Guy Hamilton - 1971) https://forum.plan-sequence.com/les-diamants-sont-eternels-guy-hamilton-1971-t31011.html |
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| Auteur: | Qui-Gon Jinn [ 08 Fév 2021, 22:35 ] |
| Sujet du message: | Les Diamants sont éternels (Guy Hamilton - 1971) |
Ouille la différence avec le précédent est cruelle... Après l'interlude George Lazenby, Connery revient pour un dernier (sic) film. Et il faut dire que ça fait mal. Dès le prégénérique ça part en sucette: suite de saynètes hyper speed et déconnectées, on ne comprend rien à ce qu'on voit, on a l'impression d'être devant une parodie. Jugez sur pièce: Le reste du film est à l'avenant avec un Guy Hamilton pourtant réal d'un des meilleurs (GOLDFINGER) qui prend le parti pris du décalage et du rire. Parfois ça fait mouche mais la plupart du temps c'est embarrassant, comme ici: On savait que la saga n'était pas forte niveau continuité, mais entre le troisième ou le quatrième acteur différent pour Felix Leiter, Blofeld qui change d'acteur pour la deuxième fois (même si c'est diégétisé) et surtout l'absence totale de répercussions sur Bond de la mort de son épouse, on a l'impression d'être face à un truc hors-sol. Au final je ne retiens que la chanson (chantée par Shirley Bassey) et quelques scènes de combat pas trop découpées qui font plaisir (ça change des cuts super speed de Peter Hunt). En tout cas on sent qu'on rentre dans les années Moore avant l'heure et que ça va être pénible... |
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| Auteur: | Film Freak [ 08 Fév 2021, 23:46 ] |
| Sujet du message: | Re: Les Diamants sont éternels (Guy Hamilton - 1971) |
Connery revient et c’est tout de suite plus classe. Par contre, il est vieux et là c’est chaud. D’autant que c’est pas exploité par le film évidemment. Le film, parlons-en, je crois que c’est l’épisode (avant Moonraker) qui se rapproche le plus d’un Austin Powers tellement c’est écrit par-dessus la jambe, voire du foutage de gueule (la poursuite qui passe par le plateau spatial, avec les astronautes qui bougent au ralenti pour attraper Bond, c’est honteux). Je ne saurai trop quoi dire dessus si ce n’est que j’ai l’impression devant le scénar, l’action, le jeu des acteurs, que tout le monde s’en branle. C’est ce qui restera comme le dernier Connery officiel et c’est juste insignifiant de bout en bout. Là aussi, t’as le sujet en or pour le perso : la mort de sa femme. Et c’est expédié en quelques coups de poing à base de « Où est Blofeld ? ». Bon, c’est assez jouissif mais après, zéro trauma, rien. Bon ok, le trauma, c’est pas très James Bond mais un peu plus de dramaturgie là. Le final sur la plate-forme pétrolière essaie de rattraper le truc mais ça reste faiblard (sans oublier que, comme d’hab, la fin s’éternise en un dernier combat avec les hommes de main qu’on avait « oublié », ici les deux assassins gays (qu’on aurait pu croire plus glamour dans un Bond), ridicules. Alors bon, ça bouge tout juste plus que le précédent mais bof… |
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