Suite à un mystérieux incident dans l'espace, la mission de Constantin prend une tournure dramatique : son vaisseau se crashe, et son acolyte meurt dans d'inquiétantes circonstances. Mais plus étrange encore, Constantin semble ne se souvenir de rien. Il est alors amené dans un centre militaire ultra-confidentiel pour suivre une série de tests afin de faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé durant la mission. Constantin n'est pas revenu seul, quelque chose sommeille en lui. Quelque chose qui pourrait tous les mettre en danger...
Une fois de plus, le contexte assure une grande partie de l'intérêt du film. Déjà, il s'agit d'un film de SF russe. Ensuite, il se situe en 1983, en pleine guerre froide. Et pour finir, il opte pour une approche sérieuse et scientifique dans un premier temps. On est loin de la potacherie à monstre de l'espace que l'on aurait pu craindre. Formellement, le film adopte une atmosphère pesante, avec une musique qui en fait parfois d'ailleurs un peu trop mais s'avère tout de même réussie, nous plongeant dans l'enfer rigide des murs de béton qui régissaient les institutions à l'époque.
Néanmoins, le film ne joue pas sur le mystère, établissant clairement la présence d'un alien assez vite, ce qui est tout à son honneur mais le souci, c'est qu'il n'a pas grand chose d'autre à proposer pour combler, au-delà de révélations plutôt attendues. Le récit voudrait nous faire croire à un rapport naissant fort entre La Psy et L'Astronaute mais l'écriture ne parvient pas à rendre crédible leur relation, somme toute fonctionnelle à l'écran.
Par conséquent, le temps se fait long et la fin fait un peu plouf. Restent une retenue et une froideur toute soviétique qui change un peu.