À la fin de la Seconde Guerre mondiale, cinq soldats américains sont envoyés en France pour empêcher les Allemands de reprendre un château précédemment occupé par des dignitaires nazis. Mais ils se retrouvent confrontés à une force surnaturelle, bien plus terrifiante que tout ce qu’ils ont pu voir sur le champ de bataille.
Premier crédit en 11 ans pour Eric Bress, scénariste de Destination finale 2 et 4 et surtout l'un des deux auteurs de L'Effet papillon, ce Ghosts of War n'a malheureusement rien à proposer d'aussi réjouissant que les épisodes de la franchise de films d'exploitation susmentionnés ni d'aussi inventif et ludique que sa série B New Line.
Le postulat d'un film de maison hantée mettant en scène une escouade de soldats de la Seconde Guerre Mondiale présentait pourtant le minimum de mélange des genres pour apporter un petit plus à un récit éculée mais le scénario n'en fait globalement rien, se contentant d'enchaîner les séquences du catalogue du "petit film de fantômes illustré" comme s'il était le tout premier film du genre, à base de reflets de gens dans des miroirs ou des baignoires qui ne sont évidemment plus là quand on se retourne. Bigre!
C'est le dernier acte du film qui est censé donner un peu de sens et du relief à cette intrigue mais le retournement, s'il peut s'avérer intéressant sur le papier, tient de la dissonance cognitive à l'écran et c'est bien trop peu et bien trop tard pour rattraper le traitement soporifique de l'heure qui a précédé.