J'avais justement commencé le livre par hasard peu avant le confinement avant de le laisser plus ou moins tomber vers le milieu. Plutôt conquis au début par le crescendo de l'horreur avant d'être lassé par les considérations morales de son personnage principal et l'impression au final d'une vaine fuite en avant. Ca devient une espèce d'errance sans but au milieu du chaos, ce qui est sans doute le propos en soi, mais je préfère quand c'est court. Le même rejet que j'ai devant une série comme Walking Dead.

et sans vouloir hiérarchiser les oeuvres (...) le fait est qu'il n'y a pas de blagues pourries, pas d'imitation des américains, on est dans une histoire rigoureuse, un moment historique difficile, un ton fondamentalement sérieux, et pourtant on s'adresse à des millions de personnes. l'impression qu'il y a eu depuis un nivellement par le bas, où qu'on considère que les gens sont devenus débiles, ou je sais pas.

C'est intéressant, comme question.
La Reine Margot, Lucie Aubrac, ou Le Hussard qui perdent des millions.
La vieille garde qui s'en va peu à peu (Claude Berri, notamment).
Les cinéastes plus jeunes qui détournent les gros budgets vers des trucs plus intimistes (Les Destinées sentimentales, Esther Kahn...), ou vers des Pacte des loups qui viennent changer la donne.
Les grosses adaptations qui se tournent pour la télé (les Josée Dayan).

C'est claire que Les 3 mousquetaires, même si c'est sympa, ça fait tout de suite moins sérieux à tous les niveaux.