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Jeremiah Johnson (Sydney Pollack - 1972)
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Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 04 Aoû 2019, 22:16 ]
Sujet du message:  Jeremiah Johnson (Sydney Pollack - 1972)

Découverte tardive grâce à Arte. La première fois que je regarde un film en direct à la télé depuis... cinq ans ?

N'ayant jamais vu LA CLASSE AMERICAINE en entier je n'étais pas pollué et j'ai pu découvrir le film sans en savoir grand chose.
Assez radical dans son dépouillement pour un western de la typologie "L'homme seul contre la nature/les indiens".

L'ensemble est longuet mais tiens surtout grâce à Redford, auquel le film semble être une ode: ses yeux, sa dégaine, ses putain de cheveux, ses mille barbes différentes... Rarement autant eu l'impression de voir la star "faire" le film.

En tout cas c'est fou ce Nouvel Hollywood qui pouvait se permettre ces sortes de "blockbusters" minimalistes. Mais de là à dire que pendant 1h55 j'ai totalement pris mon pied, il y a un pas...

Auteur:  sponge [ 04 Aoû 2019, 23:07 ]
Sujet du message:  Re: Jeremiah Johnson (Sydney Pollack - 1972)

https://media.giphy.com/media/xKy2w6LehxxHa/giphy.gif

Vu il y a longtemps, souvenir agréable mais sans plus.
Par contre difficile de pas penser à la Classe Américaine en le voyant.

Auteur:  Mickey Willis [ 24 Aoû 2019, 08:10 ]
Sujet du message:  Re: Jeremiah Johnson (Sydney Pollack - 1972)

Film qui préfigure vachement The Revenant quand même, même si cette fois c'est contre des loups que Redford se bat. Le film est effectivement très imposant, voir écrasant dans son dépouillement, et quand l'horreur jaillit elle est d'autant plus violente.

J'aime assez la première partie en forme de parcours initiatique, qui offre une sacré plongée dans les valeurs de l'amérique profonde (savoir manier une arme, bâtir un foyer
(au sens litéral du terme dans le film)
, le mariage etc.) apprises en fin de compte chacune par accident, comme si la fuite en avant hors de la société n'était pas réellement permise, qu'il fallait malgré tout se conformer et en passer par ces étapes.

Je décroche un peu après
la scène centrale du massacre de sa famille. Le film propose alors un regard rétrospectif sur son personnage, toutes les étapes de la vie sont déconstruites peu à peu. Bon j'aime pas trop les retours en arrière :)


Je découvre aussi vraiment Robert Redford pour la première fois, et c'est vrai qu'il a une sacré gueule !

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