Après avoir décroché un boulot de vendeur en télémarketing, Cassius Green bascule dans un univers macabre en découvrant une méthode magique pour gagner beaucoup d'argent. Tandis que sa carrière décolle, ses amis et collègues se mobilisent contre l'exploitation dont ils s'estiment victimes au sein de l'entreprise. Mais Cassius se laisse fasciner par son patron cocaïnomane qui lui propose un salaire au-delà de ses espérances les plus folles…
J'ai l'impression que Sundance est devenu un mouroir de cinéma indépendant pourri tant quasiment à chaque fois que je me retrouve devan le "méga buzz" du dernier Sundance j'ai l'impression d'halluciner tant la cultification forcée d'une certaine presse américaine me semble disproportionnée et ridicule face à des œuvres médiocres et surtout tristement anecdotiques.
C'est encore le cas avec ce Sorry to bother you qui aurait mieux fait de s'appeler Sorry to bore you (ouais je reprends ma vanne de Twitter) tellement je me suis fait chier face à cette interminable comédie absolument jamais drôle qui se croit originale et follement excentrique pour au final un récit et un parcours personnel du perso principal d'une triste banalité. Le film se voudrait Charlie Kaufman mais n'en frôle jamais le trouble existentiel et la folie qui bouillonne. Ici on est dans quelque chose d'affreusement conventionnel, sans personnalité, des idées de clips nulles
La seule bonne idée arrive beaucoup, beaucoup, beaucoup trop tard
Bref, j'ai eu l'impression d'un film bien trop conscient de ce qu'il est et assez prétentieux (j'ai appris avant la séance que le scénario avait été édité avant même le tournage du film) et je m'y suis emmerdé comme rarement ne comprenant jamais à quel moment c'était censé être drôle. Salle assez peu réceptive d'ailleurs (pourtant public de festival chauffé à blanc). Le plus gros rire de la séance est d'une tristesse infinie,
Sinon marrant de voir Steven Yeun là, échappé de Burning.
1/6 (déjà dans mon flop 2019
)