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| Downsizing (Alexdander Payne - 2017) https://forum.plan-sequence.com/downsizing-alexdander-payne-2017-t28935.html |
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| Auteur: | Qui-Gon Jinn [ 16 Jan 2018, 16:25 ] |
| Sujet du message: | Downsizing (Alexdander Payne - 2017) |
Le début est kiffant tellement il est méthodique et procédural, tout en étant saupoudré de ce génial humour à froid paynien. Tout est traité "réaliste". On se met vraiment à penser aux ramifications d'une telle invention et, à mesure que le héros rapetisse, notre imaginaire grandit. Malheureusement, une fois que Matt Damon est petit, les enjeux s'amoindrissent avec lui, jusqu'à presque devenir un vulgaire film de déprime urbaine. On est frustrés car le pitch est tellement fort et on s'attend à plus voir la cruauté des grands sur les petits, comment la société se réorganise - j'aurais même aimé qu'un grand vienne ravager la ville en mode PACIFIC RIM... Sur le troisième acte (interminable), ça devient n'importe quoi, même si c'est évidemment volontaire. Il faut reconnaître qu'il y a quelque chose d'idiosyncratique à faire un film dont les héros sont un ergothérapeute d'Omaha, un trafiquant serbe et une femme de ménage vietnamienne avec une jambe de bois. Heureusement qu'il y a de bonnes touches d'humour absurdes jusqu'à la fin pour rattraper le tout. Bref, objectivement décevant par rapport au potentiel, même si pas le scandale que je craignais. |
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| Auteur: | Film Freak [ 17 Jan 2018, 23:33 ] |
| Sujet du message: | Re: Downsizing (Alexdander Payne - 2017) |
Bon bah t'as tout résumé... Et encore, justement, ce que tu qualifies de "méthodique et procédural" dans le début, je le trouve souvent didactique, l'exposition étant balancée de la manière la plus fonctionnelle possible. Ça passe mais c'est limite. De son postulat de SF bonnard, Payne déroule un film qui ne sait jamais trop sur quel pied danser, son cynisme pointant le bout de son nez par moments mais sans que l'ensemble ne devienne la satire qu'elle pourrait être. À la place, s'installe un film qui aurait pu se situer dans un univers tout à fait normal, suivant un personnage passé un peu à côté de sa vie. C'est très probablement un choix délibéré, pour illustrer l'illusion de ce type de propositions marketant "une meilleure vie" à la middle-class mais le développement se fait mou et surtout banal dans le parcours du protagoniste donc le film ne gagne pas à délaisser son pitch. |
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