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Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) https://forum.plan-sequence.com/star-wars-the-last-jedi-rian-johnson-2017-t28862-15.html |
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Auteur: | Art Core [ 13 Déc 2017, 18:32 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Pareil je me suis posé la question. Sinon pourquoi |
Auteur: | Mufti [ 13 Déc 2017, 19:07 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Hiiiiii... C'est tout ce que j'ai à dire pour l'instant. J'ai des réserves. Notamment de rythme et de cohérence narrative sur la fin. Mais ce Star Wars est le Star Wars qu'on aurait dû avoir avec le VII. Et en terme de world building, celui là fait le boulot que le précédent aurait dû faire. Et comme c'est un Star Wars, les notes n'ont aucun sens pour moi. Donc 6/6 |
Auteur: | Qui-Gon Jinn [ 13 Déc 2017, 19:56 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Art Core a écrit: Sinon pourquoi Comme l'Empereur dans le V, quoi. Histoire de teaser. Je pense en tout cas qu'Abrams et Kasdan avaient autre chose en tête pour lui que ce que Johnson en fait.Sinon on est d'accord, |
Auteur: | Karloff [ 13 Déc 2017, 20:26 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
bon, on est tous d'accord je crois |
Auteur: | Mufti [ 13 Déc 2017, 23:42 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Sinon, un peu plus long, ce film, c'est vraiment ce que j'espérais d'une nouvelle trilogie Star Wars. C'est tout ce qu'est TFA dans ce qu'il a de plus réussi (les acteurs et les persos qu'ils incarnent, le sens extraordinaire du visuel, l'imagination débridée, le dynamisme) sans ses gros écueils (l'aspect remake, la simple articulation de l'histoire qui passe tellement au second plan que ça ne veut plus rien dire). Et comme je le disais, ce film rempli un certain nombre de choses qui auraient dues être accomplies par le film précédent. Surtout, c'est quoi le First Order, surtout par rapport au reste de la galaxie? Et la Resistance par rapport à la République? Et quelle taille font chaque entité? Y'en a-t-il; une vraiment plus grosse que l'autre et comment le First Order a-t-il pu devenir ce qu'il est alors que la République avait été restaurée, etc... Bref, un certain nombre de détails clarifiés par ce film où le flot de l'histoire et de son univers coule de façon bien plus naturelle et logique. Au début j'ai eu très peur avec cette mise en place de l'histoire qui laissait craindre une ouverture similaire à l'Empire Contre Attaque Mais surtout ce que je retiens dans ce film, c'est l'humour. C'est un humour étrange, presque en dehors du film, presque parodique, qui pourrait (et qui sera probablement pour certains) paraitre pas à sa place dans l'univers Star Wars. Associé à des détails étranges en début de film C'est à se demander comment Kennedy a pu laisser passer ça. J'aime aussi cette poursuite au ralenti qui sert de colonne vertébrale à l'intrigue principale. Ou cette épique bataille spatiale au début. Mais surtout, on a vraiment un film comme le dit Lucas via Bob, un film qui rime avec les autres mais c'est une rime riche, pas la répétition d'une strophe comme le VII. On a les passages obligés, mais Johnson se les approprie. Rien n'est utilisé pour rassurer le spectateur échaudé des prequels, tout est utilisé pour s'inscrire dans un univers mais il n'oublie jamais d'être son propre film. Et c'est bien la preuve des limites de JJ Abrams en tant que réalisateur. Mec qui en 5 films a adapté 2 séries télés ayant déjà eu des films cinés, a finalement fait un remake de l'ep IV et dont le seul film original est juste un pastiche de Spielberg. Le mec n'est pas un réalisateur innovant, le mec est capable, mais infoutu de créer sa propre voie, c'est un faiseur, c'est un suiveur et un sidekick et l'idée de le voir rempiler pour le IX ne m'enchante pas plus que ça, surtout après la démonstration de Johnson (et dans une moindre mesure Edwards) de ce que l'on peut faire pour être à la fois particulier, mais également tracer de nouvelles voies Bon après tout n'est pas parfait et mon grief principal provient de la fin. Une fin un peu foutraque, qui privilégie les thèmes à la simplicité narrative qui fait s'entrechoquer les persos un peu dans tout les sens et perd un peu son inspiration visuelle où tout tant dans l'écriture que dans certains effets visuels Et puis plein de petits détails étranges et sympas - 10 gigas de mise à jour pour Battlefront II, j'ai hâte de voir ce que ça va donner J'ai quand même très envie de le revoir là, juste à réminiscer sur le film. Donc ouais 6/6 |
Auteur: | Mufti [ 13 Déc 2017, 23:43 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Karloff a écrit: bon, on est tous d'accord je crois Moi ça me faisait penser à |
Auteur: | Mufti [ 13 Déc 2017, 23:49 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Ah oui comment j'ai pu oublier |
Auteur: | Film Freak [ 14 Déc 2017, 00:00 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Qui-Gon Jinn a écrit: Art Core a écrit: Sinon pourquoi Comme l'Empereur dans le V, quoi. Histoire de teaser. Je pense en tout cas qu'Abrams et Kasdan avaient autre chose en tête pour lui que ce que Johnson en fait.Sinon on est d'accord, Je parierais pas dessus. |
Auteur: | Film Freak [ 14 Déc 2017, 00:04 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Mufti a écrit: Et c'est bien la preuve des limites de JJ Abrams en tant que réalisateur. Mec qui en 5 films a adapté 2 séries télés ayant déjà eu des films cinés, a finalement fait un remake de l'ep IV et dont le seul film original est juste un pastiche de Spielberg. Le mec n'est pas un réalisateur innovant C'est parce qu'il travaille la métatextualité. Et justement, ce que Super 8 dit du cinéma est propre à Abrams, pas emprunté à Spielberg. Citation: le mec est capable, mais infoutu de créer sa propre voie Alias et Lost quand même... Citation: c'est un faiseur C'est un auteur. Mufti a écrit: Ah oui comment j'ai pu oublier Sublime. Un moment de japanime. |
Auteur: | Mufti [ 14 Déc 2017, 00:23 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Film Freak a écrit: C'est parce qu'il travaille la métatextualité. Et justement, ce que Super 8 dit du cinéma est propre à Abrams, pas emprunté à Spielberg. J'avais trouvé le film lourd et pataud. Mais je suis d'accord sur la métatextualité, mais j'aime pas pour autant ce qu'il en fait. Citation: le mec est capable, mais infoutu de créer sa propre voie Film Freak a écrit: Alias et Lost quand même... On associe bcp Lost à Abrams alors que son rôle semble avoir été limité au pilote et à un prête nom. C'est plus Lindelof. Alias c'est plus son truc je le reconnais, mais la série perd son souffle tellement rapidement que bon... Et même ce qui était considéré comme bon, je serais pas étonné que ça ait très mal vieillit aujourd'hui. Film Freak a écrit: C'est un auteur. Viteuf quand même. Alexandre Jardin est un auteur, ça ne fait pas de lui un mec intéressant... J'exagère évidemment, il a des récurrences, il a ses obsessions et j'apprécie la plupart de ses films mais le fait qu'il n'ait jamais rien fait de vraiment "original", voire même qu'on ait jamais senti chez lui l'envie de faire autre chose que de revisiter des icônes plutôt que de chercher à les transcender (sans même parler d'en créer des nouvelles, après tout c'est l'époque actuelle), ça me pose un problème. Je crois que c'est exactement ça. Et ce SW c'est la démonstrations de comment on prend des archétypes, des icônes, quasi au sens religieux, tant dans l'univers SW que dans notre univers et comment Johnson les a transcendés là où Abrams se contentait de les vénérer (de façon ludique je le concède) Film Freak a écrit: Sublime. Un moment de japanime. Le truc a mettre en bannière Facebook, mais dans quelques mois |
Auteur: | Film Freak [ 14 Déc 2017, 00:35 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Mufti a écrit: On associe bcp Lost à Abrams alors que son rôle semble avoir été limité au pilote et à un prête nom. C'est plus Lindelof. True. Mais quand même, il a co-créé la série. Citation: Viteuf quand même. Plusieurs thématiques récurrentes. Un certain style dans la réa (pitié, pas de blagues sur les flares). Citation: Alexandre Jardin est un auteur, ça ne fait pas de lui un mec intéressant... Après, c'est subjectif. Citation: J'exagère évidemment, il a des récurrences, il a ses obsessions et j'apprécie la plupart de ses films mais le fait qu'il n'ait jamais rien fait de vraiment "original" Je serais curieux aussi de voir ça. Citation: voire même qu'on ait jamais senti chez lui l'envie de faire autre chose que de revisiter des icônes Super 8 joue dans la même cour que certains films cultes mais fait son propre truc. Quand Spielberg fait Indiana Jones, on lui reproche pas de revisiter des icônes. Citation: plutôt que de chercher à les transcender (sans même parler d'en créer des nouvelles, après tout c'est l'époque actuelle), ça me pose un problème. Rey et Kylo Ren sont de nouvelles icônes. Il les a créé de toutes pièces. |
Auteur: | Film Freak [ 14 Déc 2017, 00:35 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Bon sinon, deuxième vision ce matin et, sans grande surprise, ce fut la vision du lâchage de prise. Je n'appréhendais plus, je vivais le film. Et par conséquent, chaque scène-clé qui m'avaient déjà paru énormes la première fois (tout ce que j'avais mis en hide comme "badasseries") m'ont carrément mis les poils cette fois-ci. Et les larmes... SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS Il y a les gens qui surestiment Han Solo, les gens qui cultifient bêtement Boba Fett, il y a évidemment ceux qui seront à jamais séduits par Darth Vader, et celles qui n'avaient que Leia comme personnage féminin à adorer...mais moi, j'ai toujours été un fan de Luke. Et pas juste parce qu'il s'agit du personnage principal mais parce que j'ai toujours adoré sa progression d'ado en crise à sage dans Le Retour du Jedi, sans doute le film où je préfère sa caractérisation. Et donc j'adore comment Johnson l'a écrit ici...complexe, riche, un personnage entier. Sa mort, avec cet écho magnifique au double coucher de soleil de jadis sur Tatooine, m'a fait chialer. Le film m'a paru beaucoup moins long cette fois-ci, notamment le ventre mou qui suit les aventures de Finn et Rose, même si, effectivement, j'ai comme Qui-Gon pensé à ce que la prélogie pouvait avoir de moins bon et de plus puéril et facile avec la scène des fathiers (et à du Harry Potter à cause de la zique très potterienne de Williams à ce moment-là) ainsi que le gag du gars qui prend BB8 pour une machine à sous et lui rote à la gueule. Mais je continue d'aimer ce que stigmatise Canto Bight, lieu qui regroupe TOUS LES MAUX : exploitation animale, travail infantile, complexe militaro-industriel et donc la manière dont Rose accomplit son rêve en défonçant tout, à dos d'animal qui plus est, demeure sensé. Puis surtout, leur excursion se termine sur un échec et c'est l'autre propos du film, qui m'avait un peu échappé mais qui m'a frappé après coup : parmi les éléments iconoclastes apportés par Johnson, il y a comme une volonté de renverser le "Do or do not, there is no try" de Yoda par le biais de cette thématique de l'échec noble de la Résistance. Cette leçon même que Poe doit apprendre, lui qui refusait de fuir une fois les canons de surface du cuirassé neutralisé et coûte la vie de plusieurs soldats, cette stratégie qui est celle du Vice-Amiral Holdo, ce même geste qui fait que Rose empêche Finn de se sacrifier pour la cause à la fin, ce sacrifice qui échoue à Luke, permettant à la Résistance de fuir. Et donc de survivre. Live to fight another day. Yoda lui-même revient (c'te folie!) pour expliquer à Luke que "l'échec est la meilleure leçon" (rien à voir mais j'adore sa conclusion, le magnifique "We are what they grow beyond" qui a parlé direct au papa que je suis). Johnson écrit habilement, avec une cohérence thématique globale au travers de ses différentes trames. Avant hier, je n'étais pas sûr mais aujourd'hui, je sais que je le préfère à The Force Awakens. Je me demande ce qu'Abrams va garder/respecter de tout ça. On est pas à l'abri d'un "en fait, Rey EST la fille de Luke. Kylo t'a menti". |
Auteur: | Karloff [ 14 Déc 2017, 03:07 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
alors attention spoilers de la mort on m'a donné des infos sur le IX (oui oui) |
Auteur: | Karloff [ 14 Déc 2017, 03:08 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
verdict sur la fiabilité de ma source dans deux ans.... |
Auteur: | Massinfect [ 14 Déc 2017, 03:43 ] |
Sujet du message: | Re: Star Wars : The Last Jedi (Rian Johnson, 2017) |
Vous avez déjà tout dit. Je rassuré de voir que je suis pas le seul à avoir pensé "Harry Potter" et "Prélogie" lors de certaines scènes. À ce titre, les gros morceaux "action" sont peut-être ce qu'il y a de moins intéressant dans le film : Ça ne m'a en rien gâché le film, car je n'étais pas venu pour ça, et que même la plus banale des scènes d'action fourmille quand même de petites idées badass hyper créatives. Le film est long, il est bien fat comme je l'espérais, du coup c'est comme un plateau de charcuterie où tu peux bouffer ce que tu aimes et laisser le reste de côté sans que ça n'impacte ton plaisir. Le film a déjoué toutes mes attentes, c'était fou. Je me demande si ça servira de leçon aux fans et leurs théories moisies sur Youtube. Rian Johnson ne se contente pas d'un pouce rouge ou un pouce bleu, il leur met carrément un doigt. Et c'est génial ! Pour le traitement de la Force, pour Luke Skywalker, et pour les belles grosses couilles de l'ensemble, je décerne la note de 6/6. Pour son non-rythme, ses quelques scènes un peu moches, et ses approximations scénaristiques, je décerne la note de 3/6. Ce qui donne une note totale de 6/6 du coeur. |
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