Delphine est l’auteur d’un roman intime et consacré à sa mère devenu best-seller.
Déjà éreintée par les sollicitations multiples et fragilisée par le souvenir, Delphine est bientôt tourmentée par des lettres anonymes l'accusant d'avoir livré sa famille en pâture au public.
La romancière est en panne, tétanisée à l'idée de devoir se remettre à écrire.
Son chemin croise alors celui de Elle. La jeune femme est séduisante, intelligente, intuitive. Elle comprend Delphine mieux que personne. Delphine s'attache à Elle, se confie, s'abandonne.
Alors qu’Elle s’installe à demeure chez la romancière, leur amitié prend une tournure inquiétante. Est-elle venue combler un vide ou lui voler sa vie ?
Je n'ai pas la moindre envie de donner ne serait-ce qu'un point à ce film irritant de bout en bout.
Mégas spoilers.
Pendant qu'Emmanuelle Seigner et Eva Green semblent volontairement se lancer un concours à qui jouera le plus faux, le scénario enfile les clichés du *thriller psychologique* à base de dédoublement de personnalité, apparitions furtives de le cadre d'une fenêtre ou dans le reflet d'un mirroir, background obscur d'un personnage instable qui sort de nulle part, pseudo-suspense sur une attirance sexuelle entre les deux héroïnes, empoisonnement, isolement du personnage principal etc. Tout y passe, sans la moindre créativité et avec une non-crédibilité la plus totale.
/Mégas spoilers.
Les moments supposément "tendus" du film ont été sanctionné par l'hilarité de la salle, j'ai même un doute sur le premier degré du film, parfois je me demandais s'il valait mieux pas prendre ça pour une farce. C'est mal écrit et plutôt moche... Bref, ça m'a quand même fait marrer de voir Elisabeth Quin par contre !
0/6
par contre on voit bien le visage d’Eva Green apparaître soudainement à la fenêtre à un moment, un des nombreux passages du film qui font bien cheap.