Forum de FilmDeCulte

Encore trois jours pour que la liberté conditionnelle de Collin prenne fin. En attendant de retrouver une vie normale, il travaille comme déménageur avec Miles, son meilleur ami, dans un Oakland en pleine mutation.
Mais lorsque Collin est témoin d’une terrible bavure policière, c’est un véritable électrochoc pour le jeune homme. Il n’aura alors plus d’autres choix que de se remettre en question pour prendre un nouveau départ.

Porté par ses scénaristes-interprètes, le film est animé d'une peur et d'une rage palpables à laquelle la mise en scène donne une énergie pop sans perdre en véracité mais si le propos est toujours tristement d'actualité, le film me laisse toutefois une impression de déjà vu.

ouais j'ai rien à dire de plus sur le film donc je copie/colle mon tweet vieux de 10 jours et plus court que le syno

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Film tout droit sorti des années 90 entre Singleton, les Hugues ou Smith. Pas déplaisant mais un peu daté quoi.

Encore trois jours pour que la liberté conditionnelle de Collin prenne fin. En attendant de retrouver une vie normale, il travaille comme déménageur avec Miles, son meilleur ami, dans un Oakland en pleine mutation.

J'imagine qu'il s'agit d'un extrait du dossier presse, mais en soi, cela ne veut rien dire.

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There is no such thing in life as normal

Rien de vraiment novateur certes mais le film a tout de même son charme propre qui fait son effet. Le jeu et l’écriture sont très bons. C’est déjà pas mal.

4/6

Le film empêche d'emporter une adhésion ne serait-ce que partielle à cause d'un penchant trop prononcé pour le didactisme. On pourra dire qu'il s'agit encore d'un argument de blanc bien installé dans son petit confort. A voir.
Le film n'est pas antipathique, possède un certain bagout, qui comme souvent peut sembler un peu surstylisé (de manière un peu ironique, le personnage le plus volubile est le "white negro" du duo, d'ascendance à moitié hispanique comme l'indiquent son nom de famille et Wikipédia).
L'aspect le plus intéressant du film est somme toute celui qui touche à la gentrification de Oakland, le fait qu'elle soit vécue à la fois comme une bénédiction et comme une calamité, même si ce n'est qu'esquissé et caricatural - le film est le plus percutant dans ces moments-là.
Le réalisateur, d'origine mexicaine, planche sur un film d'animation produit par Disney.
Après Ryan Coogler, David Lowery et quantité d'autres, la preuve que la marche est rapide entre le premier film indépendant et la (super)production à destination de la masse, ce dont on aurait tort de se réjouir.