Chloé, une jeune femme fragile, tombe amoureuse de son psychothérapeute, Paul. Quelques mois plus tard, ils s’installent ensemble, mais elle découvre que son amant lui a caché une partie de son identité.
Un retour à l'Ozon sale gosse des débuts, celui de Sitcom ou des Amants Criminels, qui s'autorise toutes les outrances dans un schéma de thriller erotico-psychanalitique débutant comme un vaudeville à la 50 shades of grey autour d'une histoire de gémellité. Ado, j'aurais sans doute trouvé ça jouissif ces canailleries à grands coups de gode-ceinture, mais force est de constater que maintenant tout cela m'apparaît comme vain et creux, avec sa ribambelle de symboles miroirs lourdauds et de rêves avortés qu'on ressort à tire-larigots pour justifier des motifs en trompe l'oeil afin de légitimer une fin qui, si elle convoque ouvertement Polanski et De Palma dans son dernier plan, n'en demeure pas moins des références dégluties dans une esthétique cheap et portées par un duo d'acteurs fade.
2/6
