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Fast & Furious 8 (F. Gary Gray, 2017)
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Auteur:  Film Freak [ 12 Avr 2017, 11:50 ]
Sujet du message:  Fast & Furious 8 (F. Gary Gray, 2017)

Wallah tu m'as déçu, F. Gary...

Enfin non, je ne peux pas vraiment parler de déception pour cette franchise dont je n'attends rien à part quelques gogoleries mais j'avais plutôt confiance en Gray, dont j'aime bien les séries B carrées, et je dois avouer que j'ai trouvé le résultat plus faiblard que je ne l'espérais.

Le YOLO véhiculaire est toujours aussi sympathique, notamment le World War Z avec des voitures au milieu et surtout le climax sorti d'un autre monde (mais malheureusement spoilé par la promo), Tyrese me fait presque toujours marrer et mon Dwayne a une bonne scène de tatane au début mais l'ensemble m'a paru moins inspiré. Ou plutôt, il manque la valeur ajoutée que présente la série depuis quelques films, se rebootant presque à chaque chapitre.

Dès l'intro, avec sa photo fade et sa course qui nous renvoie aux heures sombres de la saga, j'ai senti le film moins fun que les précédents et effectivement, ce huitième volet se situe davantage au niveau du sixième. Y a moins de temps morts mais aussi moins de temps forts.

Theron, qui a fait je ne sais quoi à son visage et ressemble à Kim Basinger, est une méchante un peu faiblarde, au même titre que son homme de main, campé par le rouquin de Game of Thrones, sous-exploité.
Du coup, le fait qu'ils ne la tuent pas et la garde pour la ramener dans une suite, bof.

Statham semble rejoindre définitivement l'équipe et c'est un ajout plutôt plaisant, surtout qu'il s'agit probablement du dernier épisode pour Johnson.
Il est amusant de voir comment le film utilise presque plus d'astuces (de SFX, de doublures et de montage) pour dissimuler le fait que Johnson et Diesel n'ont jamais partagé le même plateau que pour cacher la mort de Walker dans le 7. Faut croire que la brouille était plus grave que prévue et vu que Diesel produit la licence, je vois mal Johnson rempiler.

Bon allez, Fast & Furious in Space maintenant. Et après, Fast & Furious : Back in Time.

Auteur:  deudtens [ 12 Avr 2017, 20:27 ]
Sujet du message:  Re: Fast & Furious 8 (F. Gary Gray, 2017)

Bon ben j'ai eu strictement ce pourquoi je venais, ni plus ni moins.

Les deux gros set pieces envoient du bois. Et ils se déroulent de jour, MERCI !

Aussi, je suis de plus en plus séduit par la débilité de l'ensemble. A un moment, mon neveu de 9 ans a lâché d'un ton monocorde "ils sont mongols". Et il a kiffé ("sauf la scène trop triste au milieu"). Et j'avoue qu'à chaque énormité scénaristique, chaque excuse pourrie pour faire intervenir tel perso à tel endroit, chaque cascade totalement impossible, je trépigne de joie tellement je retrouve mes scénarios sur le tapis de jeu avec mes petites voitures dans mes premières années.

J'ai eu une bonne quantité de Dwayne, c'est juste dommage qu'elle soit concentrée dans le premier tiers. Et ça n'égale jamais la jouissance du cassage de plâtre et du défonçage de drone du 7. La scène de la prison, c'est tout ce pourquoi je suis venu :
Dwayne VS flashball putain.


Reste que le film aurait teeeellement pu être meilleur sur plein de points :
- de manière générale, réa totalement anonyme qui singe celle des précédents. Au moins, les scènes d'action sont lisibles, c'est bien.
- les bad guys sont tout nazes. Aucun intérêt de faire venir Theron pour ça.
- la prison totalement over-the-top qu'on voit à la fin du 7 laisse imaginer une scène d'évasion bien débile. Ben non, dans le 8 c'est plus la même prison.
- Statham a un fight original à un moment, sur le papier. Mais c'est triste de voir à quel point c'est platement mis en image, alors qu'il y aurait tellement d'idées à exploiter dans la chorégraphie, les cadrages, le son, la musique.
- Scott Eastwood, wow. WOW. Dans l'idée c'est sympa, d'avoir une équipe seulement faite de minorités ethniques + le blanc dans le rôle du "comique"/débilos. Ca inverse un peu le poncif. Mais il est mauvaiiiiiiis.

J'aime bien l'intro moi, contrairement à Freak. On dirait un résumé de la saga à l'échelle d'une scène : ça commence comme de la beauferie de rodéo bien basique avec meufs dénudées, dialogues de provocations pourris et deux bagnoles qui se font la course mollement. Et puis ça finit n'importe comment :
Tunning improvisé, bagnole en feu, victoire en marche arrière, bagnole à l'eau.

J'aime.

Sinon, c'est excitant de voir comment la saga exploite tous les genres : ya eu le film de braquage, le destruction porn, le Point Break, et dans ce film, on nous offre du car-zombie (dommage que la ref soit dite texto), et du téléfilm du samedi aprem sur M6.
Le coup du bébé caché, fallait oser. Buter Pataki salement comme ça, fallait vraiment oser. Nommer le bébé d'après le perso qui n'est pas mort mais joué par l'acteur mort, fallait vraiment être un triple mongolien qui a peur de rien. 6/6. Sans parler de Vin qui s'adresse au ciel à la fin. Massinfet va pleurer, submergé par l'émotion.


Je savais pas que Diesel et Dwayne étaient fachés, ça explique pourquoi j'ai trouvé qu'il n'y avait aucune interaction entre eux deux.

4/6, comme prévu

Auteur:  Film Freak [ 12 Avr 2017, 20:41 ]
Sujet du message:  Re: Fast & Furious 8 (F. Gary Gray, 2017)

deudtens a écrit:
Le coup du bébé caché, fallait oser. Buter Pataki salement comme ça, fallait vraiment oser.

Une pensée pour Tormund/Rhodes qui a dû changer les couches du petit après avoir buté sa mère.

Auteur:  deudtens [ 12 Avr 2017, 21:16 ]
Sujet du message:  Re: Fast & Furious 8 (F. Gary Gray, 2017)

Film Freak a écrit:
deudtens a écrit:
Le coup du bébé caché, fallait oser. Buter Pataki salement comme ça, fallait vraiment oser.

Une pensée pour Tormund/Rhodes qui a dû changer les couches du petit après avoir buté sa mère.


Rien qu'avec cette scène tu donnes toute une consistance à un perso inexistant.

Auteur:  Massinfect [ 07 Mai 2017, 12:53 ]
Sujet du message:  Re: Fast & Furious 8 (F. Gary Gray, 2017)

Comme Deud, je kiffe l'intro. Il y a de très bonnes idées. Le reste est quasi intégralement dans les trailers, à commencer par les voitures zombies. La scène est cool, surtout quand les bagnoles démarrent, mais ça ne dure pas assez longtemps. Comme la prison en fait, trop expédiée. C'est con de pas avoir joué davantage sur le duo Statham/The Rock, qui promettait pourtant beaucoup. Humour au rabais (Statham et sa mère, c'est non). Et les explications en flash-backs sont LOURDES. Le climax est péniblement interminable, je préfère encore celui du 6.
HÂTE DE VOIR LE 9.

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