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Sully (Clint Eastwood - 2016)
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Auteur:  Erik Vonk [ 06 Déc 2016, 18:57 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Déjà-vu a écrit:
A ta place je ne m'avancerais pas :


Plus de précisions sur les effets-visuels.

http://www.hollywoodreporter.com/behind ... ood-925205

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 06 Déc 2016, 19:47 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Déjà-vu a écrit:
Admettons mais de quoi parlent United 93 et Captain Phillips ?
UNITED 93 en effet ne parle pas de grand chose de plus que les faits, mais CAPTAIN PHILLIPS parle d'une rencontre absurde entre deux (puis trois) mondes.

Erik Vonk a écrit:
Plus de précisions sur les effets-visuels.
http://www.hollywoodreporter.com/behind ... ood-925205
Hâte de voir le VFX breakdown car il est évident qu'on est devant un film absolument bourré d'effets, la majorité indétectables.

Auteur:  Déjà-vu [ 06 Déc 2016, 20:11 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Qui-Gon Jinn a écrit:
CAPTAIN PHILLIPS parle d'une rencontre absurde entre deux (puis trois) mondes.

Ok je vois.

Citation:
Hâte de voir le VFX breakdown car il est évident qu'on est devant un film absolument bourré d'effets, la majorité indétectables.

Image

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 06 Déc 2016, 22:52 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Sans oublier l'affiche de GRAN TORINO incrustée sur Times Square.

Auteur:  Déjà-vu [ 06 Déc 2016, 23:02 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

It was implied but elle doit être plus facile à repérer que celle de The River Wild, ce film avec DAVID STRATHAIRN : https://youtu.be/vRZ8TqCXHGg

Auteur:  Film Freak [ 14 Déc 2016, 02:43 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Hey lecteur, que dirais-tu d'un petit récit autobiographique en guise d'introduction? Tu t'en fous? Tant pis!

Sully a été (presque) intégralement tourné avec la nouvelle caméra numérique de chez IMAX qui filme au format 1.90 (et non 1.44 comme l'IMAX pellicule). Par conséquent, dans les salles IMAX françaises qui ne sont pas aux normes, l'image n'est pas tronquée.
J'ai beau ne pas être un amateur du cinéma d'Eastwood et même si les avis m'avaient refroidi après une bonne bande-annonce (preuve une fois de plus que c'est le mec qui monte les trailers des Eastwood qui mérite un Oscar), j'avais tout de même envie de voir le film tel que le cinéaste l'a souhaité.

Détenteur d'une carte UGC, je ne voulais toutefois pas payer 14,50€ pour voir le film au Pathé Quai d'Ivry mais je me suis rappelé mon idée de l'an dernier : mes points Filigrane accumulés pour chaque opération sur mon compte en banque à la Société Générale servent à être échangés contre des cadeaux et parmi ces cadeaux figure une place Gaumont/Pathé. J'ai donc décidé de faire ça mais je m'y suis pris un peu tard et je risquais de ne pas recevoir la place à temps pour voir le film lors de l'une de ses seules séances en VO avant qu'il ne soit remplacé par Rogue One.

Surtout que le jeune papa à court de temps que je suis était tenté par l'apparition à point nommé en ligne d'un BDRip 1080p. Je n'avais de toute façon d'autre choix que de laisser le destin choisir et lorsque j'ai ouvert ma boîte aux lettres vers 11h, je n'avais aucun courrier. C'était mort...mais en rentrant vers 16h, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le facteur était passé entre temps et la place Gaumont/Pathé était arrivée. Le destin...

...allait encore devoir intervenir.
En effet, j'avais la projection de presse du Shyamalan à 20h et le film dure 117 minutes mais le metteur en scène allait être présent pour un Master Class. J'avais peur que le film se termine trop tard pour que je puisse sortir du MK2 Grand Palais, marcher 7 minutes jusqu'à Invalides, prendre le RER C jusqu'à Bibliothèque François Mitterrand puis sortir et marcher 4 minutes jusqu'à l'arrêt du 325 et faire les 5 stations jusqu'au Pathé Quai d'Ivry où la séance de Sully était à 22h30 (avec ce que j'estimais entre 15 et 20 minutes de pubs et bandes-annonces).

Shyamalan est venu introduire le film, ce bâtard. Je regardais les minutes défiler. J'avais déjà décidé que j'allais zapper sa Master Class parce que c'est rarement intéressant (et puis le film était moyen) et quand le film s'est terminé, j'ai regardé l'heure : 22h02. C'était jouable.
Je cherche à sortir par derrière, le vigile me dit que je dois passer par devant. Je sors alors par devant, je passe en courant comme un malpropre devant...Shyamalan.
Bats les couilles.
Je fonce jusqu'à Invalides, je prends le RER C, j'arrive à 22h30 à Bibliothèque et là je vois que le 325 ne passe que dans DIX-NEUF MINUTES.
Hésitation.
Fuck it, on va le tenter à pied.
Je marche alors un quart d'heure dans le froid, empruntant des rues dénuées de trottoir et j'arrive aux caisses, ou plutôt à LA seule caisse ouverte, où un couple traîne à acheter sa place pour Papa ou Maman 2. Je demande si le film a commencé, on me dit non. Je prends ma place et je fonce à l'étage où j'entre dans la salle VIDE à l'exception de 6 personnes.

Tout ça pour voir Eastwood utiliser l'IMAX comme un 16/9 de téléfilm.

Après Invictus, J. Edgar, Jersey Boys et American Sniper, Sully confirme qu'en à peine plus de 5 ans, Eastwood s'est spécialisé dans les adaptations d'histoires vraies narrativement mal fichues et formellement mollassonnes.

La structure inutilement éclatée est un cache-misère foireux qui ne parvient pas à dissimuler le fait qu'il n'y avait pas grand chose à faire de ce fait divers. Le plus intéressant dans cette histoire, c'est l'enquête et la remise en question de l'acte héroïque et le dilemme (un bon résultat obtenu par la mauvaise méthode) a de quoi intriguer mais comme ce fut vite réglé, le film ne peut que se contenter de faire une reconstitution exhaustive (elle aussi bizarrement éclatée) accompagnée de scènes de remplissages superflues (les flashbacks ineptes, les hallucinations un peu gratuites).

Eastwood travaille encore la notion de confrontation entre le mythe du héros et la réalité mais l'écriture est bien trop grossière (les flashbacks auditifs sur séquences de footing ouhlalaaa) et superficielle (deux scènes de conversations téléphoniques avec sa femme, deux scènes de conversations live avec son copilote, le tout très didactique) pour tirer quoi que ce soit du peu de matière dont il dispose.

Je pourrais tirer un meilleur film de l'histoire qui ouvre ce message.

Auteur:  deudtens [ 14 Déc 2016, 07:52 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Grisé d'assister à l’obsession naissante de Freak pour les caméras et les objectifs dans les intros de critiques.

Auteur:  Tetsuo [ 14 Déc 2016, 11:42 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Film Freak a écrit:
Je pourrais tirer un meilleur film de l'histoire qui ouvre ce message.


J'eusse aimé que tu ailles jusqu'au bout et que dans ta critique tu ne parles pas du tout du film.

Auteur:  Castorp [ 14 Déc 2016, 11:52 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Film Freak a écrit:
Shyamalan est venu introduire le film


Dans ton cul ?

Auteur:  Tetsuo [ 14 Déc 2016, 12:02 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

:-D

Auteur:  Film Freak [ 14 Déc 2016, 13:04 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

J'ai pensé tellement fort à toi en l'écrivant.

Auteur:  Erik Vonk [ 14 Déc 2016, 16:54 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Film Freak a écrit:
Hey lecteur, que dirais-tu d'un petit récit autobiographique en guise d'introduction? Tu t'en fous? Tant pis!

Sully a été (presque) intégralement tourné avec la nouvelle caméra numérique de chez IMAX qui filme au format 1.90 (et non 1.44 comme l'IMAX pellicule). Par conséquent, dans les salles IMAX françaises qui ne sont pas aux normes, l'image n'est pas tronquée.
J'ai beau ne pas être un amateur du cinéma d'Eastwood et même si les avis m'avaient refroidi après une bonne bande-annonce (preuve une fois de plus que c'est le mec qui monte les trailers des Eastwood qui mérite un Oscar), j'avais tout de même envie de voir le film tel que le cinéaste l'a souhaité.

Détenteur d'une carte UGC, je ne voulais toutefois pas payer 14,50€ pour voir le film au Pathé Quai d'Ivry mais je me suis rappelé mon idée de l'an dernier : mes points Filigrane accumulés pour chaque opération sur mon compte en banque à la Société Générale servent à être échangés contre des cadeaux et parmi ces cadeaux figure une place Gaumont/Pathé. J'ai donc décidé de faire ça mais je m'y suis pris un peu tard et je risquais de ne pas recevoir la place à temps pour voir le film lors de l'une de ses seules séances en VO avant qu'il ne soit remplacé par Rogue One.

Surtout que le jeune papa à court de temps que je suis était tenté par l'apparition à point nommé en ligne d'un BDRip 1080p. Je n'avais de toute façon d'autre choix que de laisser le destin choisir et lorsque j'ai ouvert ma boîte aux lettres vers 11h, je n'avais aucun courrier. C'était mort...mais en rentrant vers 16h, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le facteur était passé entre temps et la place Gaumont/Pathé était arrivée. Le destin...

...allait encore devoir intervenir.
En effet, j'avais la projection de presse du Shyamalan à 20h et le film dure 117 minutes mais le metteur en scène allait être présent pour un Master Class. J'avais peur que le film se termine trop tard pour que je puisse sortir du MK2 Grand Palais, marcher 7 minutes jusqu'à Invalides, prendre le RER C jusqu'à Bibliothèque François Mitterrand puis sortir et marcher 4 minutes jusqu'à l'arrêt du 325 et faire les 5 stations jusqu'au Pathé Quai d'Ivry où la séance de Sully était à 22h30 (avec ce que j'estimais entre 15 et 20 minutes de pubs et bandes-annonces).

Shyamalan est venu introduire le film, ce bâtard. Je regardais les minutes défiler. J'avais déjà décidé que j'allais zapper sa Master Class parce que c'est rarement intéressant (et puis le film était moyen) et quand le film s'est terminé, j'ai regardé l'heure : 22h02. C'était jouable.
Je cherche à sortir par derrière, le vigile me dit que je dois passer par devant. Je sors alors par devant, je passe en courant comme un malpropre devant...Shyamalan.
Bats les couilles.
Je fonce jusqu'à Invalides, je prends le RER C, j'arrive à 22h30 à Bibliothèque et là je vois que le 325 ne passe que dans DIX-NEUF MINUTES.
Hésitation.
Fuck it, on va le tenter à pied.
Je marche alors un quart d'heure dans le froid, empruntant des rues dénuées de trottoir et j'arrive aux caisses, ou plutôt à LA seule caisse ouverte, où un couple traîne à acheter sa place pour Papa ou Maman 2. Je demande si le film a commencé, on me dit non. Je prends ma place et je fonce à l'étage où j'entre dans la salle VIDE à l'exception de 6 personnes.


#poubelle

Auteur:  Film Freak [ 14 Déc 2016, 18:22 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Ce qui estle mec qui essaie de reprendre une vanne sans avoir saisi le contexte de la vanne originale. Triste spectacle.

Auteur:  bmntmp [ 15 Jan 2017, 09:54 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Beaucoup aimé, la comparaison avec Flight, qui créait de toutes pièces du mélodrame de bas étage, est très désavantageuse pour ce dernier.
La personnalité de Sully, son professionalisme et sp, arrogance rentrée, comme le dit Armond White, sont ce qui rend le film intéressant, en même temps que l'élégie post-11 septembre qui sert de toile de fond. Une sorte de World Trade Center en mineur.

Auteur:  F-des-Bois [ 19 Jan 2017, 08:52 ]
Sujet du message:  Re: Sully (Clint Eastwood - 2016)

Ce que je retiens c'est que t'es passé devant le réalisateur de Sixième Sens, Incassable, Signs, The Village. En courant.

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