Sans emploi depuis un an, Constance revient dans sa ville natale quand elle apprend qu’un poste se libère dans l’agence immobilière où elle a démarré sa carrière, mais son ancien patron lui préfère une autre candidate plus jeune. Constance est alors prête à tout pour récupérer la place qu’elle estime être la sienne.
Même si je n'ai pas non plus l'impression que le film ait cartonné outre mesure, Irréprochable semble l'un des rares sleepers de cet été un peu anémique en nouveauté consistantes. Sebastien Marnier donne surtout dans la réactualisation chabrolienne, en reprenant un fait divers en le nappant d'electro et de nudité gratuite. J'ai été gêné de m'être farci la bande annonce qui délivrait un passage arrivant à la toute fin ne laissant plus aucun doute sur la personnalité de l'héroïne alors que la construction semble davantage jouer sur le trouble mais bon ce sont les aléas du marketing des trailers. Niveau thriller psychologique, la mécanique finit par être assez facile et monocorde et on finit surtout par se demander ce qu'il adviendra des seconds rôles autour d'une Marina Foïs investie sans qu'on puisse tout à fait lui enlever son étiquette de robin des bois dix ans plus tard comme si on était toujours à la lisière du parodique, entre Biolay en amant pervers et la mère dans le coma à l'hôpital, pistes balayées facilement d'un revers de main. Du coup, Irréprochable n'est jamais désagréable mais frise l'anecdotique.
3/6
