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Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
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Auteur:  Rajdevaincre [ 11 Juin 2016, 12:15 ]
Sujet du message:  Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
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Une enfant, la reine d’Angleterre et un géant bienveillant s’allient pour capturer les méchants ogres mangeurs d’hommes qui ont envahi le monde des humains.

Le BGG de Steven Spielberg n’est pas une déception. Pas une déception car je n’aime pas vraiment l’univers de Roald Dahl mais surtout parce que je n’attendais pas ce film. Au final, une naïveté à en pleurer. A se demander comment un des maitres du cinéma a pu pondre un film aussi ridicule. Les effets ne sont pas mauvais, l’univers est bien retranscrit mais au fond, le scénario n’accroche pas. C’est un film purement et exclusivement destiné aux enfants. Les enjeux de l’histoire sont presque inexistants et les personnages ne provoquent ni l’empathie, ni la tristesse, ni le bonheur. Mais plutôt l’indifférence et l’incapacité hallucinante à créer une once d’émotion. Heureusement que la nouvelle mascotte de Spielberg, Mark Rylance (voix du BGG) sauve le film. La séquence à Buckingham Palace est sûrement la plus amusante mais propose la quintessence de l’humour gras présents tout du long : un concours de pets ! C’est dire le niveau...

2,5/6
Auteur:  Erik Vonk [ 03 Juil 2016, 06:54 ]
Sujet du message:  The BFG (Steven Spielberg, 2016)
Surpris de ne voir aucun topic encore.

Bon ben, c'est pas si mal finalement ce BFG. Sympathique retour en enfance à l'époque de E.T. et dans l'univers de Roald Dahl. La grosse bouillie numérique que vendait la bande-annonce n'était aucunement représentative du film, car Spielberg arrive à maintenir le focus sur le réel, alternant en champ contre-champ le réel (la petite fille en décors naturels) et le géant (en décor numérique) comme deux mondes qui se font face, comme les spectateurs d'une salle devant une scène ouverte sur l'imaginaire. Et lorsque les deux mondes se réunissent dans la même image, on retrouve un jeu de superposition amusant (plan réel sur plan numérique, et inversement), et un certain ludisme des vieux effets s'en dégage. Il vient ici du fait que la fillette soit transporté par une technique mécanique invisible d'un endroit à un autre du cadre, un peu comme l'était les mitraillettes réelles des fouines dans Roger Rabbit, manipulé au bout de cordes. C'est pas nouveau, mais c'est quand même rafraîchissant de voir cette technique utilisé de façon aussi créative aujourd'hui, alors qu'habituellement on crée de plus en plus de clones numériques pour ce genre d'exercice (Naomi Watts dans les mains de King Kong par exemple). Aussi, certains inserts très subtils d'objets manipulés par le BFG sont réels, avant de redevenir numérique dans les plans d'ensemble (ce qui rappelle l'intermittence entre animatronic et numérique dans Jurassic Park). Donc, l'effet spécial a été bien pensé du début à la fin et répond même à un certain désir de théâtralité, pour notre plus grand bonheur.

Bon, il y a aussi la Spielberg touch, et la créativité de sa mise en scène (fait de longs plans chorégraphiés) qui ajoute beaucoup à cet univers enfantin à la base. Il y a l'esprit de Roald Dahl, intact, ainsi que son humour british. J'ai aussi beaucoup apprécié l'approche du directeur-photo Janusz Kaminski qui rend un bel hommage aux Amblin des années 80. On retrouve par moment les palettes de couleurs orangés et terre cuite des souterrains Temple of Doom et Goonies. À d'autres, Kaminski éclaire et cadre le visage de la fillette comme celui des enfants de Jurassic Park tétanisés par le T-Rex. En cela, le travail de Kaminski s'apparente parfois à un hommage à Dean Cunday (d'ailleurs, bien plus réussi que sur The Lost World).

Cette année, la scène la plus folle que j'aurai vu, est celle
où la horde de géant s'amuse sur une montagne avec les voitures des hommes, équivalente des miniatures pour enfants, dont l'une renferme la fillette.
Il s'agit peut-être de la scène la plus dingue que j'ai vu au niveau des différences d'échelle et des perspectives. L'espace y est découpé de façon parfaite. Et je ne me souviens pas avoir déjà vu une scène qui atteint cette perfection. Juste pour ça, il faut le voir en 3d.

Dommage que malgré toutes ces qualités, le film ne soit pas à la hauteur des grands Spielberg. Le film est un fascinant livre d'image, mais il manque un peu d'impact dramatique. Il reste que le film est hautement stimulant artistiquement et il arrive à se hisser au-dessus de la moyenne des niaiseries pour enfant actuelles.

3.5-4/6
Auteur:  Erik Vonk [ 07 Juil 2016, 00:47 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Intéressante masturbation sur le dernier Spielberg (même si le texte semble oublier que le récit vient de Roald Dahl)

http://www.nationalreview.com/article/437359/bfg-steven-spielberg-combines-social-activism-childhood-fantasy
Auteur:  Erik Vonk [ 07 Juil 2016, 01:39 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Et sur le fait que Spielberg n'a pas réalisé un seul succès commercial depuis 2008. C'est quand même fou ça.

http://collider.com/steven-spielberg-movies-underrated/
Auteur:  Cosmo [ 07 Juil 2016, 07:35 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Lincoln.
Auteur:  Film Freak [ 07 Juil 2016, 11:04 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Erik Vonk a écrit:
Intéressante masturbation sur le dernier Spielberg (même si le texte semble oublier que le récit vient de Roald Dahl)

http://www.nationalreview.com/article/437359/bfg-steven-spielberg-combines-social-activism-childhood-fantasy

J'ai pas lu mais c'est écrit par Armond White, le plus grand troll de la critique US.
Auteur:  Caribou [ 07 Juil 2016, 12:43 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Un de mes critiques favoris même si je suis loin d'être toujours d'accord avec lui et qu'il dit des conneries assez souvent. Le fait qu'il écrive maintenant dans un torchon de droite me le rend encore plus sympathique (il est ouvertement républicain et chrétien, mais aussi noir et gay). Le traiter de troll, c'est la chose la plus paresseuse qu'on puisse faire.
Auteur:  Castorp [ 07 Juil 2016, 12:49 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Et c'est un troll qui parle !
Auteur:  Film Freak [ 07 Juil 2016, 12:51 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Caribou a écrit:
Le fait qu'il écrive maintenant dans un torchon de droite me le rend encore plus sympathique. Le traiter de troll, c'est la chose la plus paresseuse qu'on puisse faire.

Magique.
Auteur:  Caribou [ 07 Juil 2016, 12:55 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
On en a déjà parlé hein, c'est pas la première fois que je le cite ou que je le défends sur le forum.
Non mes avis sont toujours sincères, et même si chez Armond White, il y a une part évidente de provocation et de trolling, ses opinions sont plus compliquées que celles d'un troll de bas étage et reflètent une personnalité pétrie de contradiction.
D'ailleurs il est intéressant sur Spielberg, à qui il réservait des louanges permanentes jusqu'à Lincoln, qu'il avait traité de "propagande post-raciale pro-Obama" ou un truc comme ça, ce qu'il n'était pas le seul à penser dans la communauté noire. Le BGG signe son retour en grâce donc.
Auteur:  Castorp [ 07 Juil 2016, 12:59 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Caribou a écrit:
Non mes avis sont toujours sincères, et même si chez Armond White, il y a une part évidente de provocation et de trolling, ses opinions sont plus compliquées que celles d'un troll de bas étage et reflètent une personnalité pétrie de contradiction.


Toujours pas compris la différence entre une virgule et un point, on dirait...
Auteur:  Erik Vonk [ 07 Juil 2016, 15:24 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Ah, c'est pourquoi le texte me semblait un peu aveugle et rigide, tout dédié à faire avaler l'idée de son titre.

Lincoln, film pro-Obama? Alors que Spielberg a passé 10 ans à essayer de faire ce film, mijotant cette idée avant même qu'Obama soit au pouvoir. C'est un peu n'importe quoi. Quand on prend des coïncidences pour des intentions...

Mais il a raison sur un point, Lincoln c'est chiant.

D'ailleurs, ça fait du bien de voir Spielberg retourner à ce qu'il sait faire le mieux, le cinéma d'aventure, le cinéma fantastique. Il y est beaucoup plus naturel.
Auteur:  Caribou [ 07 Juil 2016, 16:05 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Castorp a écrit:
Toujours pas compris la différence entre une virgule et un point, on dirait...


montre-moi la règle et on en reparle.

Erik Vonk a écrit:
Lincoln, film pro-Obama? Alors que Spielberg a passé 10 ans à essayer de faire ce film, mijotant cette idée avant même qu'Obama soit au pouvoir. C'est un peu n'importe quoi. Quand on prend des coïncidences pour des intentions...


Le film est sorti en 2012 et Obama est arrivé au pouvoir en 2009. C'est le côté anachronique et faux-cul du film qui m'a rebuté dès le début.
Auteur:  Castorp [ 07 Juil 2016, 16:17 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
Caribou a écrit:
montre-moi la règle et on en reparle.


Non mes avis sont toujours sincères, et même si chez Armond White, il y a une part évidente de provocation et de trolling, ses opinions sont plus compliquées que celles d'un troll de bas étage et reflètent une personnalité pétrie de contradiction.

Quel est le lien entre la clause en gras et la clause en italique, que ta virgule semble établir ? Tu aurais dû utiliser un point virgule ou un point. Ou, si tu tenais à ta virgule pour créer deux clauses disjointes, la placer après le connecteur logique 'et'.
Auteur:  Caribou [ 07 Juil 2016, 17:27 ]
Sujet du message:  Re: Le BGG - Le Bon Gros Géant (Steven Spielberg - 2016)
pas intéressant.
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