妻として女として en VO
Va trouver une capture d'écran pour ce truc...
Derrière les couleurs laides et fades et l'incessant verbiage d'un scénario inutilement compliqué (trop de personnages inutiles, des flashbacks pas forcément bien pensés), on est quand même face à un mélo très solide, un vrai film de femmes qui, moins intéressé par la réalité sociale qu'il montre (les maîtresses à vie des hommes japonais et leurs conséquences sur le noyau familial traditionnel) que par les conséquences de la lâcheté masculine, parvient doucement à poser une ambiance, celle d'un sourd ressentiment derrières les apparences de bourgeoisie policée.
Naruse, qui, comme Ozu, possède un sens du cadre vraiment hors normes (la première discussion entre la grand-mère et sa petite fille est un modèle du genre) raconte donc la fin d'un monde. Et le dernier plan, qui montre l'enthousiasme juvénil d'enfants punis par l'observation sans recul des traditions par la génération précédente, est une jolie façon de dire que la vie continue malgré tout.
4.5/6