Lorsque deux garçons des bidonvilles de Rio trouvent un portefeuille au cours de leur inspection quotidienne de la décharge du coin, ils sont loin de se douter que leur vie est sur le point de changer à jamais. Quand la police locale débarque, offrant une belle récompense en échange du portefeuille, Rafael et Gardo réalisent l’importance de leur découverte. Une aventure extraordinaire commence alors pour nos deux jeunes héros. Flanqués de leur ami Rato, le trio décide de cacher son précieux butin, et d’échapper à la police afin de découvrir quel secret il peut bien contenir. Pour tenter d’y voir plus clair, ils vont recomposer, étape par étape, l’histoire de son propriétaire, José Angelo, discernant peu à peu à qui ils peuvent se fier. Ils vont alors comprendre que la police, et notamment son chef, le redoutable Frederico, sont loin d’être dignes de confiance. Mais un couple de missionnaires américains qui travaille dans leur favela, le très désabusé Père Julliard et sa jeune assistante Olivia, pourra peut-être leur ouvrir de meilleures perspectives.
Petit coup de cœur pour ces jeunes enfants acteurs. La première partie relate avec une certaine délicatesse le supplice des Favelas. On distingue assez bien la parcimonie des hommes politiques, les enjeux de l'argent, la corruption, la police soudoyée, l'insécurité, qui épousent évidemment une population délaissée, une malpropreté sous toutes ces formes. On remarque un éclat de pureté et d'intégrité dans les personnages. Toute l'heure offre une belle représentation de la vie d'enfants, d'individus sans réel avenir, plongés dans une profonde misère, qui par un (malheureux) hasard, trouvent un porte-feuille. L'intrigue naît naturellement car outre les quelques billets, ils constatent un papier, une sorte de code. Seulement,
Alors, comme je le souligne, l'heure est entraînante, avec un rythme musical situé aux bons endroits, des dialogues sincères et taquins. Stephen Daldry propose quelque chose de très sympa. Par contre, toute la deuxième partie est un peu plus tortueuse, surtout cette fin ou on a beaucoup de difficulté à trouver la logique temporelle du film car
La dernière séquence fait office de plaisanterie. J'ai été sidéré par la naïveté du réalisateur à mettre un point final à son histoire par quelque chose de bidonné. En effet,