Le retour de Dougherty, scénariste de plusieurs Bryan Singer, à la réalisation, après l'inégal mais sympathique Trick'r Treat, pour un nouveau film d'horreur amblinien. Après Halloween, Dougherty s'attaque à Noël avec ce personnage folklorique rendu célèbre par les memes mais on ne retrouve pas la profondeur des meilleurs passages de son précédent film, notamment dans son rapport à l'enfance.
En effet, j'attendais quelque chose de plus malin de sa part mais Krampus se limite à une sorte de sous-Gremlins en quasi-huis clos, avec certes un beau bestiaire de boogeymen, mais relativement peu d'inventivité dans l'exécution. Après s'être farci une exposition trop longue pour ce qu'elle montre, à savoir la présentation d'une galerie de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, le film commence lentement et va crescendo mais sans jamais exploiter les particularités de ces protagonistes jamais attachants.
La chute est bien mais tu comprends pourquoi Trick'r Treat était composés de segments. Celui-ci aurait dû en être un plutôt que d'être étiré en long.