Kale, 17 ans, habite une de ces banlieues paradisiaques où il ne se passe jamais rien, jusqu'au jour où... Seul chez lui, maître de son temps, ses journées se passent à surfer sur le web, à regarder la télé, à jouer sur sa console, à se gaver de pizzas, à reluquer en douce la fille canon qui vient d'emménager dans la maison voisine.
Une vie de rêve ? Pas tout à fait... Car Kale n'a pas le droit de sortir de chez lui. Placé sous contrôle judiciaire à la suite d'une algarade, il doit purger sa peine à domicile, et trouve chaque jour plus étouffante cette contrainte. Son seul exutoire : épier ses voisins à la jumelle, observer leurs habitudes, leurs déplacements, leurs incongruités, tenter d'en déduire leurs petits et leurs grands secrets. Et Kate, jamais à court d'imagination, prend à ce petit jeu un plaisir considérable. Mais le jeu prend soudain une tournure inquiétante, lorsque Kale et sa nouvelle copine découvrent qu'un de leurs voisins, l'énigmatique Mr. Turner, pourrait bien être... un tueur en série...
Le sujet existant dans la section DVD, mais pas dans Critique, j'avais bien envie de dire quelques mots sur cette
Tout d'abord, mention spéciale pour Shia LaBeouf, qui, a priori, intègre mieux les clips souffreteux, comme celui de Sia dernièrement, que certains de ses films. Paranoïak, il y a de quoi rendre paranoïa son public (jeu de mot pourri mais j'ai pas pu résister sur le fait) sur la magnitude du scénario, d'une platitude assez éloquente, et qui ne parvient jamais à rentrer au cœur de son sujet. Je ne sais pas pour vous, mais hormis la fin qui semble enfin traiter, -du moins en partie-, le genre dans lequel il est censé se situer, tout le reste n'est qu'hécatombe de tout point de vue. Ça traîne à se mettre en place, les personnages sonnent faux, sans la moindre expression, les dialogues sont pourris de sorte qu'on creuse tout le long du film en se demandant sans arrêt si le noyau de la terre n'a pas été atteint, l'intrigue est d'une fausseté assez incroyable avec un méchant pas du tout, mais vraiment j'insiste, pas du tout méchant. Des scènes qui, certes, se référencent à son titre, mais qui n'alignent que de la connerie type série insidieuse dans la globalité. C'est pompeux, y a pas une mine d'ambiance, platitude sous tous ses angles, pas d'humour, comme dirait notre bon Jacouille, ce film, c'est que nenni mon seigneur et pas OKK. Simplement insignifiant.
On note toutefois
