Saat po long 2
Un flic HK infiltré dans une organisation mafieuse impliquée dans le trafic d'organes se fait choper par celle-ci puis est envoyé dans une prison thaïlandaise gérée par le second de l'organisation.
Prison où un jeune père célibataire vient de se faire engager afin de payer les soins de sa fille atteinte d'une maladie rare, pouvant être guérie par le sang d'un homme vivant à HK mais dont le téléphone ne répond plus...
Peu de rapports avec un premier épisode, ce SPL 2 est une des réussites du métissage de certaines productions asiatiques. Sans être sublimé, le genre d'action/thriller s'offre une légère mais inédite référence par la transposition de l'univers HK à Bangkok et de la présence de Tony Jaa (Ong Bak).
Plus qu'un sidekick pour les combats, l'acteur thaïlandais et son personnage ont un rôle principal dans un scénario utilisant intelligemment la différence d'origine des protagonistes.
Il y a bien plus d'intrigues que dans un The Raid 2 et ce rajout de gras aurait pu être un bon choix si un mauvais mélange d'écriture clichée et de niaiserie sentimentale ne venait pas jeter une ombre sur le plaisir de jouer des acteurs.
Ceci dit, les combats font oublier ces défauts pendant la vision par la montée constante de fun qu'ils procurent.
En plus d'un excellent rythme, leurs influences mangas/jeux vidéos justifient les personnages secondaires. Les "méchants", autant ratés pour les intrigues font des icônes parfaites pendant les scènes d'action. Les chorégraphies et lieux choisis sont aussi des réussites même si ça n'atteint pas l'inventivité ou la mise en scène des The Raid ou des références HK comme Tide and Tide.