Grèce. Futur proche. Une station balnéaire frappée par une vague de chaleur. L’eau se fait rare et la violence est prête à exploser. Ashraf, immigré solitaire, garde la villa d’une famille française en son absence. Dans ce paysage aride, écrasé par le soleil, il est arrêté par un policier pour un contrôle de papiers…
La promesse de ce que laisse suggérer Blind Sun , du cinéma de genre en Grèce sous le cagnard, s'amoindrit de manière exponentielle dans l'agacement de l'ennui du court métrage allongé, où l'atmosphère ne sert qu'une épouvante rabâchée de présence inexpliquée où les mêmes motifs reviennent en permanence, servis par des personnages caricaturaux (les flics et autres autochtones taciturnes semblent limite sortis d'un Quentin Dupieux). L'expérience sensorielle minimaliste retombe vite dans les aléas de schizophrénie de pacotille qui ne racontent finalement pas grand chose de l'Europe, de ses tentations racistes face aux mouvements migratoires et à la raréfaction des ressources, retombant sur un final expédié et suffisamment vague pour nourrir le paluchage critique qui a survendu ce premier film guère transcendant.
2/6