Début du XXème siècle. La fille d'un fermier vivant dans le nord de l’Écosse lutte pour trouver l'amour au milieu des difficultés et du malheur de sa famille.
Bah ça vaut pas mieux que le dernier Loach rayon nouvelle d'avant-guerre où on passe son temps à souffrir, se morfondre et vivre son existence comme la dernière des plaies. On peut fanfaronner en faisant des images splendides de paysages ruraux écossais, quand on adapte un matériau aussi défraîchi, rien n'y fait. On retrouve tous les stigmates du vieux bouquin jauni qu'on se serait infligé en cours tel un romanesque lamento: le père tyrannique (évidemment Mullan), la mère pondeuse dépressive, la fille en héroïne romantique volontaire (Agyness Deyn) et le fardeau de la guerre. Entre deux pleurnicheries accablées, Davies survole ses champs de blé ou de bataille à coup de grande musique orchestrale qui semble annoncer une fin qui ne se décide jamais.
2/6
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