La putain de ta RACE.
Dieu que c'est relou.
À l'exception de la couleur, Cronenberg applique exactement la même méthode que pour le précédent (pas de son in, voix off "expliquant" les événements) mais l'expérience a beaucoup moins de sens ici vu qu'il ne s'agit plus d'un jeu avec les sens justement (télépathie & co) et même si la narration illustre plus directement ce qui est montré à l'écran, le film parvient à être encore plus opaque que Stereo. Distant. Froid. Justifié, peut-être, mais trop hermétique pour être engageant à quelque niveau que ce soit.
Une souffrance de tous les instants de ces interminables 70 minutes, exception faite de la dernière scène, GLAUQUE À SOUHAIT, où enfin Cronenberg semble raconter quelque chose (et par les images seules, cette fois).
Citation:
Kim Newman, in his 1988 book Nightmare Movies, has described Crimes of the Future as being "more fun to read about in synopsis than to watch", and as proving, along with Stereo, that "it's possible to be boring and interesting at the same time."
BINGO.