Biarritz, George, 16 ans, tombe amoureuse d’Alex. Pour attirer son attention, elle lance un jeu collectif où tout le lycée va découvrir, tester et repousser les limites de leur sexualité. Au milieu des scandales, des amours et de l’écroulement de leur système de valeurs, chacun gère cette période intense de manière radicalement différente.
On en voyait plus beaucoup ces derniers temps, ces récits d'initiation sexuelle ado qui ont révélé Cécile Sciamma ou Anthony Cordier. Manque de bol, les gang bangs d'Eva Husson pschittent tels de parfaits pétards mouillés, on dirait du Larry Clark filmé par une sous Rebecca Zlotowski, en témoignent ces plans de génériques où le cast court à poil sur une route avec des filtres roses sous une musique electro d'ascenceur. Les Bang gang en question sont des genres d'action ou vérité sans vérité avec que des gages sexuels qui virent à la partouze, mais montrés en pur decorum comme toile de fond d'une histoire de jalousie un peu inepte où les queutards sont forcément des enflures et où le sauvetage épiphanique vient forcément d'un gentil ado renfrogné à la Michel-Ange qui ne goûte pas à ces festivités de stupre. En tout cas, le film sonne vite très creux et aseptisé, ne repousse aucunement les limites d'une sexualité attrape-gogo, mais agace surtout par ses personnages capricieux et immatures, son épilogue en carton pâte et sa consistance digne d'une soirée sur chat-roulette.
1/6