Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom croise un acteur débutant et décide de lui consacrer un reportage. Cette série de photos iconiques rendit célèbre le photographe Dennis Stock et immortalisa celui qui allait devenir une star : James Dean.
Les espoirs placés en Corbijn ne finissent pas de s'amoindrir avec la concrétisation de son cinoche chromo vintage, Henry-Jean Servat movie comme on en voit chaque année qui déplace le biopic d'une icône vers un moment précis de sa vie du genre Hitchcock ou My week with Marylin. Et Life inverse en quelque sorte cette évocation des icônes en racontant la rencontre entre un photographe un peu raté qui tente de suivre James Dean alors aux portes de la gloire en tenant de le suivre tant bien que mal pour un portfolio. Le photographe, c'est Pattinson, icône absolue dont la supposée beauté passe par sa présence, tandis que Dean est joué par le méchant du dernier Spiderman, cet acteur marmonnant et anti-charismatique qui réoriente James Dean vers une image de sale gosse capricieux et poseur, loin du rebel without a cause. Mais bon la rencontre ne procure guère d'étincelles, scénar standard alignant quelques platitudes sur la vie l'amour les vaches, la nécessité de vivre vite, coming of age en rase campagne.
2/6