De retour d'Afghanistan, Vincent, victime de troubles de stress post-traumatique, est chargé d’assurer la sécurité de Jessie, la femme d'un riche homme d'affaires libanais, dans sa propriété « Maryland ».
Tandis qu'il éprouve une étrange fascination pour la femme qu'il doit protéger, Vincent est sujet à des angoisses et des hallucinations. Malgré le calme apparent qui règne sur « Maryland », Vincent perçoit une menace extérieure...
Maryland ne fait pas grand chose de son pitch à la Démineurs et déçoit tellement dans son duo d'acteurs qu'il ne fait rien de son côté Bodyguard. Après l'ennui poli d'Augustine, Winocour descend encore d'un cran avec son film tellement vitrifié dont on ne sait plus trop à quel genre il appartient, si ce n'est bouse à la française. Il ne suffit pas de caser du Gesafflestein ou de se vouloir en prise directe avec l'actualité en captant des bribes de conversation de magouille politicienne casées comme un bandeau déroulant BFM TV pour masquer une faiblesse abyssale d'écriture et de suspense... Après les salauds, je me demande si Waintrop n'a pas une stratégie secrète de faire semblant d'être intéressé par des navets pour les refourguer au certain regard... Dans ses quelques scènes, Paul Hamy vole la vedette au duo Schonaerts/ Kruger qui se demande ce qu'ils sont venus faire dans cette galère.
1/6