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The Great Circus Catastrophe (Eduard Schnedler-Sørensen - 1912)
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Auteur:  Tom [ 29 Mar 2015, 01:08 ]
Sujet du message:  The Great Circus Catastrophe (Eduard Schnedler-Sørensen - 1912)

Dødsspring til hest fra cirkuskuplen en VO.
Pas trouvé de titre français...

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Ruiné par une dette qu'il ne parvient pas à régler, un grand comte vend sa propriété, et s'engage dans un cirque.



Petit exercice pour toi, ô jeune aspirant scénariste. Situation : imagine que la patronne du cirque et le comte, qui est devenu son amant, se retrouvent dans une chambre d'hôtel, mais sont repérés par le mari jaloux.

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Le mari ouvre la porte, les prend sur le fait, et les confronte.

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Comment vont-ils faire ? L'exercice : trouve le carton qui succède à ce dernier plan.

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The Great Circus Catastrophe, délicieux film de 40 mn, pousse donc à un point extrême la disproportion scénaristique typique des muets danois. Si la première partie est plus calme (on rentre dans le film à distance, par l'épiage : celui du perso amoureux qui observe en catimini, celui du spectateur observant le numéro de derrière les rideaux de cirque...), et si les circonvolutions du récit peuvent sembler assez aléatoires, la fibre flamboyante et outrancière de l'ensemble emporte le morceau. Outre les jeux d'écho (les moments catastrophiques semblant libérer la jalousie larvée mise en scène le reste du temps), les scènes les plus fortes (l’ascenseur, les câbles et le voile tendu), tout en investissant le moment d'une tension liée à la survie des personnages, viennent prendre la place des numéros de cirque absents en en reproduisant les aspects sacrificiels et cérémoniels, conférant à l'ensemble une cohérence et une homogénéité, et au contexte du cirque une légitimité, qui fait passer la pilule de ses énormités.

C'est pas très fin, ça met un moment à démarrer, et l'amour à sens unique aurait pu être construit plus profondément, mais quelques scènes suffisent à faire de ce film un top du muet danois.


Concernant le DVD : ce film est présent avec deux autres courts sur le Valdemar Psilander Collection, édité par le Danish Film Institute. Copie d'origine toujours aussi impec, mais la compression et la définition pêchent ici un peu malheureusement, par rapport aux deux autres courts plus nickels. Ça reste correct.

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