BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. La surprenante et choquante vérité a cependant fini par éclater : ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier. Le film se concentre sur l’éveil artistique de Margaret, le succès phénoménal de ses tableaux et sa relation tumultueuse avec son mari, qui a connu la gloire en s’attribuant tout le mérite de son travail.
Plus rien ne semblait sauver Burton de l'auto-caricature ces dernières années et l'annonce d'un projet enfin original ragaillardissait enfin les attentes des fans déçus qui voyait déjà le cinéaste bondir de l'impasse artistique dans lequel il croupissait, se remémorant l'âge d'or des nineties où Burton passait de Mars attacks! à Ed Wood. Malheureusement, ce Big eyes sur l'imposture artistique (Waltz en artiste raté se fait passer pour l'auteur des toiles de sa femme, son côté show off et commercial compensant l'autisme renfrogné de sa femme) ne recollera pas les morceaux, tant le film repose sur pas grand chose et se retrouve surtout achevé dans sa résolution par un film de procès absolument foireux avec un numéro de cabotinage éhonté de Waltz quelque part entre Perry Mason et Le miel et les abeilles.
2/6
