Deux jumeaux de dix ans attendent leur mère dans une maison isolée en pleine campagne. Quand elle revient le visage entouré de bandages suite à une opération de chirurgie esthétique, plus rien ne semble comme avant. S’agit-il bien alors de leur mère ?
Au bout de littéralement DEUX minutes, un plan m'a mis la puce à l'oreille.
Les scènes qui ont immédiatement suivi ce plan n'ont fait que confirmer mon intuition et j'ai donc passé une séance pénible à regarder se dérouler devant moi un récit cousu de fil chiant. Difficile de ne pas trouver le temps long quand il n'y a plus mystère ni ambiance mais juste succession de scènes d'exposition pour quelque chose d'assez évident.
Prévisible, interminable et qui finit presque par être complaisant mais s'avère au moins jusqu'au boutiste.
Faut dire que l'inanité de certains films vus par la suite en cette deuxième journée de festival me font relativiser et revoir presque à la hausse ce premier long métrage d'une collaboratrice d'Ulrich Seidl mais ça reste un film programmatique qui, symptôme principal des films présentés à Gérardmer comme me le faisait remarquer The Xcapist, s'étire de façon intolérable.