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Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)
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Auteur:  Art Core [ 19 Jan 2015, 17:44 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

C'est Jerzy ?

Auteur:  Tetsuo [ 19 Jan 2015, 17:46 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

sponge a écrit:
Maintenant que tu le dis non.
Mais tu jettes de l'huile sur le feu là. A croire que tu kiffes ça être cité sur Enculture.


C'est vrai, alors que non, pas du tout. J'aurais préféré l'ignorer et ne pas feeder le troll, mais ses insinuations sont trop graves, j'arrive pas à laisser pisser. Il doit être content. Alors il va répliquer une autre connerie interminable dans sa shout vide comme un abruti, mais tant pis, je lirai pas cette fois-ci.

Auteur:  Tetsuo [ 19 Jan 2015, 17:47 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

Art Core a écrit:
C'est Jerzy ?


Oui.

Auteur:  Fire walk with me [ 19 Jan 2015, 19:10 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

On a les fans qu'on mérite
:mrgreen:

Auteur:  Tom [ 18 Fév 2015, 20:13 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

C'est effectivement assez dingue combien ce film semble peu intéressé par ce qu'il raconte. Notamment par la manière dont ça ne commence pas : on déboule dans le film un peu n'importe comment après un prologue anonyme (façon "préviously..."), en nous balançant direct dans la situation, sans réellement introduire les personnages, comme si le film nous disait "bon, on va pas se faire chier, vous savez de qui on parle" : on ne fait que prendre les choses en cours, et l'ensemble se conclura tout aussi mollement. On va donc grosso-modo de rien à rien, à l'image du film entier (indéniablement rodé mais totalement sur-découpé au montage, coupant toute tentative d'énonciation par la mise en scène au simple profit de la fluidité, ne mettant l'accent sur rien). Aucune entrée en matière pour nous dire ce qui intéresse Scott dans ce récit, aucune direction claire : on parcourt les évènements avec une bizarre indifférence, la sur-production désinvestie (écran gorgé de figurants et des SFX les démultipliant pour rien) rappelant l'impasse molle des films bibliques des années 60 qui remplissaient à perte leur cinémascope pour compenser leurs carences narratives...

Mais, peut-être parce que j'en attendais que dalle, je trouve que cette approche a des effets pas toujours dégueux. C'est un film sans pilier porteur, sans point d'accroche particulier : en filmant tout à la même hauteur, en donnant la même importance endormie à la rencontre de Moïse et sa femme (au hasard) et au buisson ardent, en donnant à chaque évènement quel qu'il soit la même part de temps de film, et en ne gonflant aucun élément d'une aura symbolique ou iconique (qui élirait alors tel ou tel passage comme plus significatif qu'un autre), Ridley Scott réalise un film bizarrement athée.

En effet, j'ai pas vu 36 adaptations de l'éxode, mais j'ai pas l'impression que ça ait déjà été aussi peu déformé par la foi, aussi peu subjugé par le sens miraculeux émergeant des évènements décrits : on aborde d'abord les israélites comme une main d’œuvre qu'il faut conserver en état d'esclavage pour raisons économiques, on fait de l'exil de Moïse une manigance de palais, du soulèvement une guerilla concrète (d’ailleurs bien plus robin-des-boitesque, dans un premier temps, que réellement mystique), le soldat tué par Moïse l'est par accident (pas par indignation), et ainsi de suite... Il faut voir par exemple combien Scott appuie le fait que Bale s'adressant à Dieu ne parle que tout seul, que c'est toujours lui qui réfléchit (face à cette conscience incarnée en face de lui), nous rappelant par exemple que c'est lui qui sculpte les lois, qu'il ne les trouve pas comme ça... Scott s'échine également à toujours trouver aux plaies d'Egypte une possible explication naturelle (elles sont, comme on l'explique, la conséquence l'une de l'autre), ou tout du moins une représentation naturelle (c'est frappant pour l'ouverture de la Mer Rouge, d'ailleurs étrangement justifiée par une météore, sans qu'on en comprenne plus). Les meilleures idées (la façon concrète dont la rivière va saigner, le Dieu enfant pulsionnel) découlent de cette façon dont la dimension religieuse de l'exode est mise en doute.

Ça ne semble pas très surprenant du coup que le film ne soit pas tant iconique que cela, ni attaché de si près aux personnages, tant le peu qui intéresse Scott (ou le peu qui le singularise des autres adaptations, en tout cas) semble se trouver ailleurs. Il reste que le film, pas désagréable à suivre mais aussi platounet que moche, n'a pas grand chose à proposer au-delà de ce regard surprenant : la vision n'est donc pas franchement nécessaire.

Auteur:  Déjà-vu [ 18 Fév 2015, 20:32 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

C'est bon, tu peux écrire à Chronic'art.

Auteur:  Tom [ 18 Fév 2015, 20:35 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

Quoooii j'ai fait quoi encore ?

Auteur:  Déjà-vu [ 18 Fév 2015, 20:38 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

C'était un compliment (et une private joke).

Auteur:  Tom [ 18 Fév 2015, 20:40 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

Oooooohh et bien merci.

Alors dis-moi, tu y bosses toujours ?

Auteur:  Déjà-vu [ 18 Fév 2015, 20:41 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

Le mystère doit rester entier. Pour toujours.

Auteur:  deudtens [ 18 Fév 2015, 20:43 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

Putain j'avais pas capté le coup de la météorite. C'est pas mal, dommage que ça n'ait aucun sens.

Auteur:  Tom [ 18 Fév 2015, 20:45 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

En le voyant je pensais me souvenir d'une théorie bien abusée de ce genre, mais en fait non : la théorie la plus improbable pour l'instant reste un phénomène venteux hyper-violent qui aurait fait reculer l'eau du rivage (de ce que j'ai retrouvé, en tout cas).

Peut-être du coup n'est-ce qu'une figuration symbolique de l'action de Dieu, mais comme toutes les autres interventions divines sont montrées comme émanant de causes naturelles ça me semble zarb (à part un, la mort des enfants : d'ailleurs il me semble avoir déjà lu selon certains théologien que c'était son sens initial dans la Bible, en tant que plaie finale : un fléau qui, par sa sélectivité des victimes, ne peut avoir aucune explication autre que divine, le but étant aussi de soumettre le pharaon à l'idée du Dieu unique, au-delà de le faire plier sur le départ des israélites).

Auteur:  Blaze [ 08 Jan 2016, 01:05 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

Je repensais au film (parce que je suis un fou), et je me rappelle qu'à la vision salle, j'avais aimé les explications rationnelles des plaies et que Moïse est ptet tout simplement un gentil schyzo (synonyme de prophète), sauf celle des morts des enfants, qui est la seule à paraitre 100% surnaturelle (pardon, divine). Et ça m'avait chiffonné (dis donc) parce que ça fout en l'air l'approche réaliste des faits.

J'avais raté un truc qui expliquait les chiards qui cannent?

Auteur:  Film Freak [ 08 Jan 2016, 01:15 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

Je crois que non et c'est ça qui fait plouf.

Auteur:  Art Core [ 08 Jan 2016, 10:58 ]
Sujet du message:  Re: Exodus - Gods & Kings (Ridley Scott, 2014)

J'ai vu le film pendant les fêtes chez mes parents et au début, je me disais "hey mais c'est pas si mal en fait" mais en réalité si, plus le film avance, plus il tombe dans une espèce de banalité totale en enchaînant des scènes toutes plus ratées les unes que les autres (le climax de la mer rouge est d'une affreuse nullité). Après comme beaucoup j'aime bien cette approche de la religion loin d'être prosélyte et beaucoup plus remplie de doutes que de foi aveugle.

Enfin le pire dans ce film c'est quand même son casting qui pue la méga merde. Au delà du débat (justifié) sur le white-washing, c'est juste la foire au miscast et aux prestations ridicules. Même dans la comédie musicale d'Opisbo le casting est plus crédible.

Que ce soit Turturro (on dirait une parodie sérieux) :
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Mendhelson :
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Mais surtout l'affreux Joel Edgerton, un des pires miscast que j'ai jamais vu. Je n'y crois pas une seule seconde avec ses yeux bleux et sa peau artificiellement bronzée il m'a semblé ridicule de A à Z.
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