Le film a les défauts de ses qualités (et donc l'inverse, selon la formule consacrée), c'est qu'il ne s'y passe pas grand-chose, il consiste essentiellement en trois séquences, ce qui est bien dans la mesure où l'action a le temps de s'installer à chaque fois, ce qui est mal dans la mesure où il ne s'y passe pas grand-chose, et on sent surtout les concessions qu'Ayer a dû faire: les états d'âmes du jeune blanc-bec dans la première partie sont difficilement supportables, je ne m'en souviens pas trop, mais j'imagine que le personnage existe dans Il Faut Sauver Le Soldat Ryan sauf que Spielberg doit avoir le bon goût de ne pas insister dessus.
Les morts ont lieu, mais dans un ordre prédéfini par le scénario, d'abord le plus débile de la bande, puis le Mexicain (j'adore Michael Pena, grand acteur pour moi), puis le second rôle vedette (Shia LeBeouf), puis la star (Brad Pitt), puis le minet,
je trouve aussi qu'il a mis la sourdine sur la vulgarité qui est une caractéristique de tous ses films, tu exagères FilmFreak.
Les Américains, qui sont un peu plus idéalistes que nous et plus à cheval sur leurs principes, parle de viol je crois pour une des trois séquences sus-citées, c'est ce dont il s'agit dans l'idée même si le film est beaucoup plus naïf à cet égard. Ayer se rattrape en se moquant un peu (la façon dont ça se finit) mais bon.

- La meuf qui se fait bombarder la gueule juste après la rencontre, mwaiffff. Par contre, je la ultra pète là elle.
- Comme déjà dit, la mort des persos se fait dans l'ordre logique.

Quand Pitt demande au jeune de flinguer l'allemand déguisé, je m'attends au cliché du "le gars va tirer mais on va se rendre compte que le flingue était vide". Bah non, coup de pied au cul, jte prends par derrière, et jte force avec le flingue dans la main. Basique. Trop bon.