Si vous pensiez que Super 8 collait de trop près à ses modèles, attendez de voir Echo (phrase à la con, vu que vous ne le verrez pas).
En se cachant derrière le dispositif du found footage, le film trouve un prétexte à ce pot-bien-pourri des fleurons du film (fantastique) avec/pour enfants des années 80, un véritable gâchis pour quelqu'un comme moi qui a grandi avec ces films tels qu'E.T., Les Goonies, Explorers, Stand by me ou le moins connu Miracle sur la 8e rue.
S'il ne tombe pas dans le plagiat, Echo ne demeure pas moins une pâle copie de tous ces prédécesseurs dont il s'inspire, jusqu'à me faire flipper que toute une génération cultifie ce cocktail malheureux plutôt que les originaux.
Jamais l'on ne retrouve l'émotion, l'intensité ou même les personnages attachants des références suscitées, la faute à un scénario qui brosse 3 archétypes sans suffisamment les caractériser et réduit son récit à une structure de jeu vidéo, n'exprimant son propos que lors de l'épilogue plutôt que de l'incarner tout le long et via une voix-off béquille qui plus est, et une mise en scène en mode random qui représente le pire du found footage, réhaussant même les exemples les moins rigoureux du genre.
Je m'attendais pas à une réussite, pas même du niveau sympathique d'un Chronicle, mais j'avais quand même l'espoir d'un truc mignon.