aka Matinee
Pendant la crise des missiles de Cuba, le producteur de film d'horreur Lawrence Woodley vient présenter en avant-première son nouveau film dans la petite bourgade de Kay West en Floride, le tout en Atomo Vision
Trop plein de choses qui touchent directement et frontalement Joe Dante pour qu'il en signe véritablement un bon film? Ou scénario trop paresseux et boulet? Un peu des deux dans ce film en permanence prisonnier de ses reconstitutions colorées, et de l'avalanche de fausses bandes annonce et bazars de monstres et ateliers bricolo, qu'on commence à connaître par coeur chez le réalisateur de Gremlins, à qui on ne va pas reprocher l'amour des vieilles bandes, mais ici, abordé directement dans sa confection même, ça me semble fonctionner difficilement, prisonnier de "l'hommage" en permanence...
C'est gentiment sympathique à suivre et jamais honteux, mais bien mou, et le film souffre de ne faire absolument de sa rencontre entre les différentes "peurs" des spectateurs, même si les deux scènes d'explosions atomiques (on laissera découvrir leur nature) sont ce qu'il y a de plus réussies... La salle de cinéma d'Eddy Mitchell qui se transforme pendant 30 minutes en enfer de Dante, j'étais pas contre pourtant, mais c'est pataud au possible. La partie "americana adolescente" vue et revue chez lui est éculée et pas aidé par des acteurs assez moyens, et la rencontre avec toute l'intrigue Goodman est vraiment conventionnelle. Il y a des détails sympas quand même, comme la scène d'alerte à la bombe dans l'évole, ou le dernier plan, mais dans l'ensemble grosse déception
La trilogie "Les banlieusards/Matinee/2eme guerre civile"... pas top!
