Près du Lac de Côme en Italie. Les familles de la richissime Carla Bernaschi et de Dino Robelli, agent immobilier au bord de la faillite, sont liées par une même obsession : l'argent. Un accident la veille de Noël va brutalement changer leurs destins.
Dieu sait que je n'aime pas le Sorrentino mais voir triompher un film aussi vieillot dans une forme chorale aussi ampoulée se réclamant de Risi et compagnie aux Donatello un an après avoir consacré un autre navet (Cesar doit mourir) ne rassure pas sur la clairvoyance de l'académie italienne. Thriller poussif et comédie noire à base d'omniprésents vaffanculo, Le capital humain ne doit qu'un de ses rares intérêts en l'explication du titre original, au cynisme réellement amer, là où ne surnage qu'une intrigue racontée comme un vague feuilleton télévisuel façon le château des oliviers qu'essaie d'agiter des acteurs en cabotinage permanent, quand bien même cette tour d'argent de pourris baignant dans l'indolence et le luxe retombe sur ses pattes en pariant sur la faillite de leur pays.
1/6