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Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)
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Auteur:  Karloff [ 17 Sep 2014, 12:29 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Des Yannick, c'est très rare aussi.

Par contre, j'ai un collègue qui s'appelle Clément Mathieu, on l'a accueilli pendant un an avec la zik des Choristes

Auteur:  Arnotte [ 17 Sep 2014, 12:30 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Karloff a écrit:
Par contre, j'ai un collègue qui s'appelle Clément Mathieu, on l'a accueilli pendant un an avec la zik des Choristes

lol

Auteur:  sponge [ 17 Sep 2014, 17:58 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Le seul Lionel que j'ai vu dans un film c'est dans Braindead. Qui dit mieux?

Auteur:  sponge [ 17 Sep 2014, 18:24 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Franchement non c'est rare.
Récemment ya eu dans Game of Thrones, le grand père de Robert Baratheon s'appelait Lyonnel. (et détail marrant, son arrière grand père c'était Axel).

Auteur:  Art Core [ 03 Oct 2014, 08:39 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Lol n'importe quoi. Et à moins de rembourser sur ses fonds propres à mon avis il ne peut pas décompter une entrée comptabilisée pour un film.

Auteur:  Arnotte [ 03 Oct 2014, 08:41 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Avec l'accord des distributeurs....???

Auteur:  Arnotte [ 03 Oct 2014, 09:06 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Idée de merde! Inadmissible...

Auteur:  Harry White [ 19 Oct 2014, 01:24 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Léo a écrit:
C'est objectivement un film moyen, mais on peut en toute sincérité se laisser emporter par ce qu'il a de réussi (une narration très dynamique, une actrice qui brûle tous les plans, un talent pour exploiter les situations sur le versant de la comédie) ou au contraire se braquer devant les défauts du film (une absence de candeur et de vérité, une mise-en-scène qui suit le scénario pas à pas mais qui ne révèle rien, un désintérêt total pour les enjeux sociaux...)

Catégorie 2 - pas été emporté - et bien braqué après coup.

Quelques mots. Etre lapidaire. Une fois n'est pas coutume.
Malgré le rassemblement de très bons ingrédients pour raconter une rencontre, réfléchir sur l'altérité, parler d'amour, de fin de monde, de deuil, de mort, "Les combattants" est une toute petite mare paisible. Film endormi où l'émancipation et le "coming of age" se font à coup de petite dépression, de "je te boudes, tu me boudes,... et de renard périmé. "Laisse moi regarder la carte", "donne moi, la boussole", et "si c'est comme ça, moi je me casse".
Et quand l'eau stagne de trop, un petit beat électro fera bien l'affaire, ou alors un petit changement de décor un peu forcé...
Film de post-ados sans repères dont les fantasmes de révolte ou de changement et les instincts de survie sont à peu près aussi morne que l'eau de la mare, "Les combattants" ne parvient jamais à poser son regard. Et c'est bien ça le problème. Le film a aussi peu de regard, de vision et de perspectives que les copains du personnage principal (personnages secondaires ludiques certainement, mais paumés aussi, sans aspirations, sans conscience qu'une prise de position pourrait même exister).
L'inconséquence qui résulte de cette absence de regard, je la trouve atterrante. Habilement, le film se cache derrière une sa petite musique et son apparence de copains bête mais sympathique. Mais l'ironie est encore meilleure amie. Et elle finit par prendre le dessus et malheureusement par révéler un propos complètement décousu. L'ironie du film est glaçante, tellement elle jette un voile sur la bêtise et le vide de son propos. Il faudra certainement reparler de cette ironie-là, celle qui dissimule les questions et l'absence de toute pensée. L'ironie qui endort, apaise les tensions et rejette tout sérieux au mépris de l'ennui ou des idées. En gros, dès que le film touche à une vraie question, un vrai conflit, il l'élude, change de registre, se déplace ailleurs,...

Alors, je les prends au sérieux ces deux-là ? leurs envies ? leurs besoins ? Je prends au sérieux leur histoire, ou pas... ?
Jamais "Les combattants" ne tranchent... préférant mépriser ses personnages et ironiser sur leur monde. Il n'y aura pas de combat, pas de lutte et la violence ne se déclarera jamais.
C'est pas pour moi.
Sartre a écrit:

"Dans l'ironie, l'homme anéantit, dans l’unité d’un même acte, ce qu'il pose, il donne à croire pour n'être pas cru, il affirme pour nier, il nie pour affirmer, il crée un objet positif mais qui n'a d'autre être que son néant."


Avec un final... :shock:
Et alors, après l'apocalypse, côte à côte, avec la lumière qui brille dans les yeux, ils affirment qu'ils affirment qu'ils se promettent qu'ils affirment encore, de ne pas baisser leur garde, de ne pas se faire avoir et d'être mieux préparé la prochaine fois...Et je me rends compte que je n'ai aucune idée de ce dont ils parlent...


Pour la mise en scène je suis en total d'accord avec ça
Léo a écrit:
une recherche assez crispante de complicité avec le spectateur
Léo a écrit:
Je n'aime pas du tout cette façon de décrocher du premier degré de la situation
Baptiste a écrit:
le tout est rattrapé par le spectre du téléfilm.


Tom a écrit:
Charmant, mais bloqué à un stade un peu superficiel, et incapable de faire naître quelque chose de grand de son pitch. Comme un gag, quoi.
C'est flippant, avec ses ingrédients-là de "juste" faire un gag, je trouve...

Il y a presque quelque chose d'obscène à voir Haenel et Azaïs aussi entiers et généreux, dans un film qui l'est aussi peu. Le paradoxe étant que leur entièreté et leur présence brute et fragile révèle encore plus la vacuité du regard qui se posent sur eux.

Auteur:  changjackie [ 19 Oct 2014, 10:16 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Pas grand chose à rajouter à cette critique avec laquelle je tombe d'accord assez facilement.
Ne jamais oublié que le producteur que j'ai croisé, Pierre Guyart, pour ne pas le citer, dit devant moi d'un film qu'il a aimé, qu'il est "malin". Adjectif qu'il considère comme une vraie qualité. Beurk!

Quant au réalisateur que j'ai croisé lors d'une projection débat, je l'ai trouvé pompeux. Loin de l'image modeste et sympathique que les défenseurs du film lui trouvent.

Auteur:  Film Freak [ 19 Oct 2014, 10:51 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

changjackie a écrit:
Ne jamais oublié que le producteur que j'ai croisé, Pierre Guyart, pour ne pas le citer, dit devant moi d'un film qu'il a aimé, qu'il est "malin". Adjectif qu'il considère comme une vraie qualité.

C'en est une.

Citation:
Beurk!

Ah ok d'accord. #niveau

Auteur:  Harry White [ 19 Oct 2014, 12:04 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Malin
Qui est enclin à faire du mal, du tort à autrui
Qui fait preuve d'ingéniosité, de ruse, de roublardise
Qui est suspect de malveillance
D'un effet nuisible, nocif, pernicieux

Auteur:  Film Freak [ 19 Oct 2014, 12:09 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Harry White a écrit:
Qui fait preuve d'ingéniosité

Auteur:  Harry White [ 19 Oct 2014, 12:17 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Pas besoin d'être malin pour faire preuve d'ingéniosité.

Auteur:  Film Freak [ 19 Oct 2014, 12:30 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Soyons honnêtes, dans quel sens crois-tu que le prod emploie le terme?
Comme globalement toute personne qui dit "malin" dans un langage courant, il parle d'ingéniosité.

Le mot a été galvaudé, les mecs.

Auteur:  Harry White [ 19 Oct 2014, 13:44 ]
Sujet du message:  Re: Les Combattants (Thomas Cailley - 2014)

Admettons que la personne en question veuille dire "qui fait preuve d'ingéniosité"...
Soyons alors "honnêtes" jusqu'au bout.
L'ingéniosité (ou être malin) n'est pas une qualité en soi.
L'ingéniosité est au service d'une intelligence, d'un esprit, ou disons d'une idée, d'un geste, d'une construction.
Elle peut-être une grande qualité comme un énorme défaut.
L'ingéniosité peut finir par devenir maline.

Peut-être que le mot a été galvaudé (mais pas tant que ça - une connotation pernicieuse et péjorative est encore très présente dans le langage courant - "c'est un petit malin ou arrête de faire le malin"). Mais la personne en question ne dit pas "un film qui a de l'esprit" ou "un film intelligent", ou même "un film ingénieux". Il choisit "malin". Galvaudé ou pas.

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