A young man called Andrew is forced to endure a bitter encounter with a man known as the Cameraman, who enjoys filming beatings, murders and rapes in an abandoned underpass.
Premier long métrage du réalisateur de The Raid, également connu sous le nom de Vengeance Day.
On n'est pas loin du film amateur (budget de 10 000£ quand même), avec sa non-photo et ses non-acteurs, mais surtout un non-scénario sans queue ni tête qui rappelle Chute libre (le protagoniste qui perd un proche et son taf coup sur coup et passe en mode "ras le cul/bats les couilles") et 8mm (plongée dans un underground fantasmé de snuff movies).
Je sais pas si Evans est fan de Joel Schumacher mais ce dernier a au moins le mérite d'articuler un propos, aussi moralement douteux puisse-t-il être, alors qu'ici, il n'y a rien qui fasse sens.
La toute première scène est plutôt accrocheuse (plan-séquence en caméra DV diégétique d'un mec obligeant via taser un autre à tabasser un gars avant que la situation ne se retourne puis se reretourne) et le synopsis retranscrit plus haut laisse entrevoir une histoire intéressante mais Evans n'en fait rien. Après un premier tiers rendu presque incompréhensible par une narration inutilement non-linéaire, on suit le parcours dénué de logique du personnage principal avant l'inévitable massacre final qui se veut violent mais ne dégage rien.
Dans la mise en scène, ça se tient mais à part le premier plan, je ne retiens rien.
Dingue les efforts qu'il a pu faire en deux films.