Dans la nuit du 24 au 25 août 1944, le général Dietrich von Choltitz s'apprête à faire sauter la ville de Paris sur ordre d'Adolph Hitler. Raoul Nordling, un consul suédois, rencontre le général à l'hôtel Meurice pour tenter de le dissuader d'exécuter cet ordre.
Il faut un saut de foi assez virtigineux pour accepter les circonstances de cette rencontre entre von Choltitz et Raoul Nordling, toute la discussion qui s'en suit, et son dénouement... Un peu tout le film finalement. Passé cette difficulté, il s'avère que le film fonctionne bien mieux en le prenant comme une sorte d'introspection, d'un échange intérieur que von Choltitz aurait avec sa propre conscience et sa propre morale, dont Nordling n'en serait finalement qu'une simple représentation.
Je pense d'ailleurs que c'est l'effet recherché du scénario et de la pièce originelle car à aucun moment le film ne peut prétendre à un minimum de crédibilité.
Cela dit, il y'aurait pu y avoir un intéret narratif à concentrer l'échange entre von Choltziz et Nordling en quelques heures seulement pour ajouter de la tension et de l'intensité dramatique, mais ça ne transpire pas vraiment à l'écran. Au final, la rapidité des évènements est un peu dure à avaler quand même, et ça rend le film un peu simpliste.
Au dela de ça, Dussolier est convaincant comme à son habitude, et Arestup qui un Nazi ça semble taillé pour lui
3/6