Forum de FilmDeCulte

Le portrait d’une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons.

Sur un sujet aussi râbaché ces derniers temps que la prostitution estudiantine, on était bien curieux de voir la version Ozon, qui a le mérite de nous épargner le misérabilisme Najat Valaud-Belkacemien de la complainte d'exploitation de la femme pour présenter une icône sublimissime tapinant davantage pour le plaisir que pour l'argent. On retrouve un condensé de son style, entre voyeurisme diablotin et perversité légère. Chapitré en quatre saisons accompagné d'une ballade détournée de Françoise Hardy, Jeune et jolie fait le pari d'exposer courageusement le pot aux roses à mi-parcours et d'aller sur autre chose que le défilé de clients. Malheureusement, ça ne donne ensuite plus grand chose de consistant, à l'image d'une fin particulièrement déceptive très qualité française. Marina Vacth rappelle la jeune Adjani, irradiante de beauté, mais aussi très à la lisière d'une vraie puissance d'incarnation. Passé la présentation de la vie d'Adèle, tout le monde l'avait d'ailleurs déjà oublié à Cannes...
3/6

Non en fait c'est très bien. Superbement réalisé et interprété (Marine Vacth est donc une bombe atomique), je trouve le film particulièrement passionnant par son personnage central. Il y a une ambiance géniale, c'est intelligent, c'est émouvant, et ça reste du Ozon pur jus... mais en mieux, en plus mature, en plus abouti.

Mon Ozon préféré, et de loin.

5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Qu'est-ce qui est si intelligent et mature?

Il y a quand même quelques facilités d'écriture et un personnage aux humeurs on va dire très changeantes (et une actrice au-delà de sa plastique presque interchangeable, même si pas mauvaise hein).

J'aurais peut-être mis un point de plus comme tout le monde

J'enchaîne avec le Rithy Pahn pour que tu puisses dire qu'en fait c'est naze!

Chépas, simplement la manière dont est traitée l'histoire, dont est traité le personnage. Il faut un grand talent de cinéaste pour ne jamais tomber dans le racolage, la vulgarité, la morale... Et pour s'identifier à fond à un personnage dont personne (elle en premier) n'arrive à expliquer ses actes..





lol

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pour un film dont tous les plans topless sont dans la bande annonce!

Film qui vient de perd...bon j'arrête.

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Non non non...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

On t'a dit que c'était du Françoise Hardy, pas du Camelia Jordana.

Merci Google de m'aider à comprendre les vannes de DPSR.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le premier plan tient de l’habile mise en abîme Dans le viseur des jumelles d’un pré-adolescent bientôt pubère, une sublime jeune fille est alanguie sur la plage. Sa beauté timide est éclatante. Son corps gracile frémit sous le vent, irradiant du désir d’être enfin observée par les hommes. L’ombre d’une main lui caresse la peau et la réveille. Il s’agit de son petit frère, mais comme le répétera plus tard son beau-père, quand on est jeune et jolie, on attire facilement les regards… Filmer le mystère du passage de l’enfance à l’âge adulte, voilà le défi qu’a tenté de relever François Ozon, cinéaste que l’on a connu plus mordant dans la critique sociale, mais qui est justement gagné ici par la maturité. Avec élégance et distance, il observe l’éclosion de la jolie fleur, fille sérieuse d’aujourd’hui qui mène une double-vie, non pour l’argent, mais pour expérimenter elle-même la transgression. Son regard est doux et protecteur, amoureux de cette créature fragile mais déterminée, seule au monde devant les bouleversements chimiques de l’adolescence.

LES QUATRE SAISONS D'ISABELLE

La prostitution étudiante n’est jamais abordée par une approche sociologique, même si le film n’évite pas quelques clichés sur Internet et les nouveaux moyens de communication. Ce qui intéresse avant tout le cinéaste de «Potiche» est l’exploration de la psyché d’Isabelle-Léa, et comment la naissance de sexualité transforme la vie d’une jeune fille-modèle. Le scénario laisse habilement la thèse œdipienne de côté pour se concentrer sur la tendresse recherchée par une adolescente qui préfère se réfugier dans la lecture que de céder aux usages sociaux de son âge. Les quatre saisons d’Isabelle sont rythmées par les chansons mélancoliques de Françoise Hardy, qui rappellent que les jeunes filles en fleurs se fanent un jour. Et la très belle scène finale de nous toucher droit au cœur. Ce n’est pas tant un père qu’Isabelle recherchait, mais un peu d’amour et de tendresse. Les bras d'un adulte qui comprend et accepte que 17 ans n’est pas le plus bel âge pour une jeune fille, aussi belle soit-elle.

4/6

Téléfilm de luxe très élégant, qui a piqué mon intérêt sur de nombreux détails (le malaise avec le beau-père, l'envie irrationnelle d'Isabelle, le malaise avec le psy, le malaise avec la mère...), mais qui à force d'évoquer plusieurs pistes sans en suivre aucune (autour de ses motivations), ou sans les pousser jusqu'au point de rupture (son attitude, ses envies, ses besoins, son nouveau pouvoir, sa réelle identité...), finit par lasser et me perdre dans sa dernière demi-heure. Y a des choses qui sont ici effleurées (les différents malaises justement), que j'aurais aimé voir se prolonger (une Isabelle transformée en femme fatale, joueuse et glaciale, perverse dans son rapport aux hommes, castratrice et manipulatrice... comme un homme en fait, histoire d'inverser le pouvoir de domination).

J'ai vraiment tiqué sur certaines facilités (le client principal, les flics), l'angélisme global ("un film sur l'adolescence"), l'hésitation constante entre plusieurs sujets (découverte de la sexualité, l'ambiance Diabolo Menthe / Lycée Henry IV, le rapport à l'argent, le pouvoir féminin de castration etc.). Si la prostitution est un rapport à l'argent, alors le film passe à côté. Si en revanche, c'est un rapport à son propre corps, le film offre un début de cheminement habile, mais contraint par la nécessité d'éviter le glauque ou le sordide.

Après la vision de 8 femmes, j'avais juré de ne plus donner sa chance à Ozon.
Finalement, je suis content du film, sûrement trop sage mais sans faute de goût, bien joué & bien écrit.

3,5/6 poli

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I think we're gonna need a helmet.

Y'a du cul ?

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Autant que dans une pub L'Oréal.

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I think we're gonna need a helmet.

Pendant ce temps, Dorcel sort ça le jour même de la sortie:

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Ils mentent pas en remplaçant le "jolie".

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