À cinquante ans, Louis Gravet aimerait devenir un acteur comique. Son frère Pierre, réalisateur, a l'idée de l'engager dans le rôle principal d’une comédie. Les circonstances familiales, leurs femmes, leurs enfants, une nièce, les en empêcheront jusqu'à choisir de tourner un autre film, neuf et inattendu.
René Féret est probablement un type exquis et très humain, il n'en demeure pas moins que son cinoche autobio de franc-tireur (plein de potes venus faire des panouilles, de Grégory Gadebois à Marc Barbé en passant par un frère Larrieu, sans oublier ses propres filles) ressemble à un genre de soirée diapo qui n'intéressera que ses potes lors d'une avant-première. Le budget de combat qui doit ne pas aller plus loin que trois caramels mous le place dans la lignée du cinéma de Cavalier à la Pater, avec tous ses défauts atroces de scènes de bouffe et de notes de piano comme une caricature de cinéma français fait maison dispersé et inconséquent, malgré une fratrie d'acteurs probablement quasi bénévole. Mais si le film fait au mieux parfois sourire, il ne bouleverse jamais comme certains Guediguians...
1/6