Lukas, un scientifique, participe à une expérience qui lui permet d’entrer dans l’esprit d’un patient comateux. Au début, il ne distingue qu’une explosion de sons et d’images, puis aperçoit une femme inconnue. À chaque nouvelle connexion, il en apprend davantage sur cette femme dont il finit par tomber éperdument amoureux…
Curiosité lituanienne ayant décroché le Méliès à Sitges, Vanishing Waves restera probablement comme le film le plus atypique à sortir en salles cette année. C'est en gros l'histoire d'un cobaye qui enfile un bonnet de bain en ventouses qu'on immerge dans un cercueil dans lequel il va rejoindre un univers onirique où il partouze avec la projection mentale d'une nana à gros seins en situation de mort clinique. On passe tout le début du film à se demander s'il était vraiment nécessaire, quite à se revendiquer de Robbe-Grillet, de prétexter un film pour se mettre des doigts dans la teuch, mais si on s'y accroche, Vanishing Waves génère de vrais effets de rupture. Entre ce laboratoire de carton pâte aux scientifiques ectoplasmiques sortis de chez Caro et ses effets spéciaux parfois cheapos qui ressemblent au chemin de fer de la première projection cannoise de 2046, et les immersions dans ce mental léché hypersexué mis en musique par Peter Van Poehl, il y a un décalage saisissant qu'on peut tout aussi bien trouver fumeux ou propice à l'abandon.
4/6