Ernest, un architecte renommé, ne vit que pour son travail. Un jour, il reçoit un appel de la police suédoise qui le décide à entreprendre un long voyage jusqu’à Kiruna, en Laponie. Il doit y reconnaître le corps d’un parfait étranger, son fils qu’il n’a jamais connu. Son chemin va croiser celui de Magnus, un jeune homme sensible et perdu que tout oppose à Ernest, autoritaire et méfiant. Ce voyage en compagnie d’un fils possible, va révéler à Ernest une part inconnue de lui-même et l’aider à mieux comprendre ce rendez-vous à Kiruna.
Le premier film de la réalisatrice, Les Grandes Personnes était amusant. Darroussin jouait un illuminé de Vikings qui emmenaît sa fille en vacances en Suède à la recherche des vestiges de ce peuple disparu. Rien d'extraordinaire mais le film était attachant.
Dégringolade avec ce second où la cinéaste décide d'investir le genre du road-movie. Et le problème de ce genre particulier c'est que si les personnages sont ratés, le flm l'est également puisqu'on va passer l'intégralité du voyage en leur compagnie. C'est un peu le cas ici. Darroussin est un connard acariâtre et le jeune qu'il rencontre n'a pas beaucoup de personnalité. L'alchimie entre les deux ne marche pas, quelque part c'est presque trop réaliste. Du coup on se fait chier. Surtout que le film va multiplier les péripéties bidons pour donner un peu de matière à tout ça (qui en manque cruellement). Le tout est assez artificiel et surtout d'un platitude totale. Seule une scène sortira un peu de l'ordinaire lorsque le jeune autostoppeur ira rendre visite à son grand-père. Soudain ça sonne plus vrai on a l'impression d'être face à un vrai personnage plutôt qu'une silhouette. Mais c'est trop fugace pour reconsidérer l'ensemble.
L'élément le plus drôle du film étant sans doute l'accent anglais catastrophique de Darroussin.
Le prototype du film inutile que l'on oublie dès la sortie du cinéma.
1/6