Forum de FilmDeCulte :: Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012) : Vos critiques

Baptiste a écrit:

Ce qui est bien avec ces seconds films, comme celui de Donzelli, c'est qu'on comprend mieux pourquoi on a détesté le premier.

Ce qui est bien c'est que dans un cas comme dans l'autre il s'agit de troisièmes films surtout.

Art Core a écrit:

Oui, cette façon de parler cul en permanence, de mettre le jeune Moati à poil sans raison particulière

Pour une fois que c'est un mec qui s'y colle dans un film d'hétéro...

Il me semble que ça va avec l'âge du personnage, que ça va avec l'esprit libertaire du machin. Je n'ai pas spécialement tiqué. Tu ne ferais pas un peu le prude, là ?

Je ne retrouve pas tellement le film dans ce que tu décris dans le premier message. Je ne le trouve pas du tout improvisé par exemple. Au contraire, il me semble très verrouillé, extrêmement écrit.

Auteur:	Tom [ 12 Déc 2012, 13:08 ]
Sujet du message:	Re: Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012)
Ah oui, c'est vrai, j'avais oublié qu'il faisait du théâtre. Sinon, question box office, y a quand même Moati qui peut faire venir des djeunz.

Auteur:	Baptiste [ 12 Déc 2012, 14:47 ]
Sujet du message:	Re: Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012)
Léo a écrit: Baptiste a écrit: Ce qui est bien avec ces seconds films, comme celui de Donzelli, c'est qu'on comprend mieux pourquoi on a détesté le premier. Ce qui est bien c'est que dans un cas comme dans l'autre il s'agit de troisièmes films surtout. Peu importe

Auteur:	Art Core [ 13 Déc 2012, 13:58 ]
Sujet du message:	Re: Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012)
Oui, cette façon de parler cul en permanence, de mettre le jeune Moati à poil sans raison particulière, la scène de baise sur les toits. Bon j'exagère peut-être un peu mais je trouve qu'il y a vraiment de ça. La scène dans Le Nom des Gens où Sara Forestier est à poil dans la rue et dans le métro faut oser quand même. C'est de la comédie quand même bien grasse sous couvert de sujets vaguement politisés.

Auteur:	DPSR [ 13 Déc 2012, 14:13 ]
Sujet du message:	Re: Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012)
Léo a écrit: Art Core a écrit: Oui, cette façon de parler cul en permanence, de mettre le jeune Moati à poil sans raison particulière Pour une fois que c'est un mec qui s'y colle dans un film d'hétéro... Il me semble que ça va avec l'âge du personnage, que ça va avec l'esprit libertaire du machin. Je n'ai pas spécialement tiqué. Tu ne ferais pas un peu le prude, là ? Mais ouais, rappelle-toi Art Core, t'aurais voulu que tout le Assayas soit comme ça!

Auteur:	Art Core [ 13 Déc 2012, 14:17 ]
Sujet du message:	Re: Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012)
Mouais pas sûr que ça m'aurait fait bander plus que ça ! Léo a écrit: Je ne retrouve pas tellement le film dans ce que tu décris dans le premier message. Je ne le trouve pas du tout improvisé par exemple. Au contraire, il me semble très verrouillé, extrêmement écrit. Extrêmement mal écrit alors. Moi ce que je retiens c'est les scènes où c'est un peu le bordel dans les manifs, quand ils veulent monter leur antenne, le soir du 31 où tout le monde s'engueule en direct à la télé, ça je trouve que c'est réussi (et c'est là que parfois j'ai l'impression que c'est un peu improvisé en mode "engueulez-vous" je laisse tourner la caméra). Mais le reste c'est caca (la couv de Voici, Moati qui fait double jeu, l'amourette ridicule avec Béart...). D'ailleurs un peu à l'image du film le réalisateur qui nous a présenté le film était pas très finaud et n'avait strictement rien à dire sur son film nous indiquant juste que Moati allait être à poil dans le film (comme quoi ça le titille)

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Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012) https://forum.plan-sequence.com/tele-gaucho-michel-leclerc-2012-t16054-15.html	Page 2 sur 2

Auteur:	Art Core [ 13 Déc 2012, 14:39 ]
Sujet du message:	Re: Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012)
Oui globalement je suis d'accord avec ça (la scène de marchandage est très bonne, surtout grâce à Elmosnino), effectivement ils auraient dû virer toute cette histoire de HT1, je n'en comprends pas l'intérêt en fait. Sinon j'ai découvert cet acteur qui est vraiment pas mal et qui me disait quelque chose, Yannick Choirat (vu dans De Rouille et d'Os)

Auteur:	Qui-Gon Jinn [ 22 Sep 2017, 17:14 ]
Sujet du message:	Re: Télé Gaucho (Michel Leclerc, 2012)
Le film n'est pas parfait, mais je l'ai trouvé meilleur que sa réputation. Certes, Moati n'est pas très bon, le tout manque un peu de finesse et de finalité, l'histoire d'amour ne fonctionne pas et le personnage de Sara Forestier est aux fraises ; mais l'époque qu'il fait revivre me paraît tellement proche et pas encore "nostalgisée" à outrance que j'en suis ému. Retrouver ce monde de la fin de l'analogique, avec ces vieilles caméras, ces grosses cassettes, pour quiconque a eu son court-métrage diffusé sur Télé Bocal, ça fait quelque chose. Leclerc fait revivre toute une énergie d'une époque et d'un quartier, on dirait le remake moins subtil d'un film que Klapisch aurait pu tourner en 1999. En plus, le contexte politique, qui paraît tellement inoffensif à la lumière de notre monde actuel, ressemble presque à un âge d'or ("On va manifester contre la politique anti-sans-papiers de Pasqua !"). J'ai bien aimé également les blagounettes faciles sur l'hypocrisie d'une certaine gauche qui se rêve plus noble ou importante qu'elle ne l'est ("Sur Télé Gaucho, tu peux proposer CE QUE TU VEUX. Du moment que c'est pas de la mode, tu fais CE QUE TU VEUX. Du moment que c'est pas de droite, tu fais CE QUE TU VEUX. Du moment que c'est pas..." - ou Elmosnino, aka JEAN-LOUP, après une nuit de garde à vue: "J'ai beaucoup réfléchi pendant ma captivité..."). Bref, c'est pas parfait mais ça a bien marché sur moi.

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