Akbar est jeune, il vient d’avoir 18 ans, mais Akbar est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution dans une prison de Téhéran, son meilleur ami et sa sœur vont tenter d’obtenir le pardon du père de sa victime, seul moyen pour lui d’échapper à son destin.
Tous les germes du cinéma de Farhadi et ses couches successives de rebondissement scénaristiques jusqu'à en faire un inexpugnable sac de noeuds sont déjà présents dans ce premier film qui rappelle la première vague de cinéma iranien des années 2000, celle qui décrochait tout dans les festivals. On enlève juste les engueulades frontales d'A propos d'Elly et d'une séparation qui rappelaient les séquences engueulades de voisins chez Julien Courbet car ici le vieillard en soif de vengeance est plongé dans le mutisme. Encore une fois, on se demande comment les scénarios de Farhadi n'ont toujours pas été adaptés au théâtre tant les unités de lieux sont sommaires et que tout repose sur des dilemnes, arc généalogiques permanents de film dont vous êtes le héros selon la décision prise.
3/6