je me rappel de quelqu'un qui m'affirmait avec grande conviction, à la fin de la projo à Deauville, que le doc ne pouvait être que faux. En regardant le passé de Werner Herzog, et en pointant sur quelques détails du film.
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| Grizzly man (Werner Herzog, 2005) https://forum.plan-sequence.com/grizzly-man-werner-herzog-2005-t1507.html |
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| Auteur: | Blissfully [ 08 Déc 2005, 00:56 ] |
| Sujet du message: | Re: Grizzly man (Werner Herzog, 2005) |
Plutôt d'accord, il y a une façon un peu ambiguë de jouer sur le passage de la mort (alors je vais l'écouter mais vous spectateur vous en voulez vous n'en aurez pas), mais je suis très séduit par tout le reste. A savoir la découverte d'abord d'un doux dingue, puis un portrait plus profond et assez triste, du personnage en fuite, d'Hollywood jusqu'au changement de nom puis l'isolement en Alaska au pays des ours, et les dernières bobinettes plus nuancées sur l'idéalisme du gars qui aime les bourdons et fuck le world des people. Je le conseille en tout cas 4/6 |
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| Auteur: | 2be3 [ 08 Déc 2005, 11:48 ] |
| Sujet du message: | |
je me rappel de quelqu'un qui m'affirmait avec grande conviction, à la fin de la projo à Deauville, que le doc ne pouvait être que faux. En regardant le passé de Werner Herzog, et en pointant sur quelques détails du film.
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| Auteur: | 2be3 [ 08 Déc 2005, 13:19 ] |
| Sujet du message: | |
Léo a écrit: Faux, c'est-à-dire ? Bidon, truqué ?
Ce serait intéressant d'avoir les "détails". Moi je me suis dit, "en regardant le passé d'Herzog", qu'il n'en avait rien à foutre du sujet (les ours, l'écologie) mais qu'il était évidemment fasciné par la démesure du personnage. C'est un film sur un "acteur". le plus simple serait de demander à cette personne, vu qu'il fréquente le forum... 
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| Auteur: | 2be3 [ 08 Déc 2005, 13:58 ] |
| Sujet du message: | |
Léo a écrit: Vas-y, dénonce.
je suis pas friand de "outing", mais je vais citer du Chatal Goya "petit ourson de Chine"...
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| Auteur: | Karlito [ 08 Déc 2005, 18:26 ] |
| Sujet du message: | |
Bon je pense que le sujet est maintenant suffisant grave pour que qqun pose la question : Pandi ,as tu oui ou non , mangé cet écologiste ? |
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| Auteur: | Pandi [ 09 Déc 2005, 00:22 ] |
| Sujet du message: | |
2be3 a écrit: je me rappel de quelqu'un qui m'affirmait avec grande conviction, à la fin de la projo à Deauville, que le doc ne pouvait être que faux. En regardant le passé de Werner Herzog, et en pointant sur quelques détails du film.
*salope* Tu pourrais quand même préciser que dès le lendemain j'avais reconnu mon erreur d'interprétation en découvrant que Timothy T. avait vraiment existé et était aussi barré que le doc le décrit. Et tout ça n'empêche que les scènes avec ses parents m'apparaissent toujours aussi surréalistes et parodiques. |
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| Auteur: | 2be3 [ 09 Déc 2005, 11:41 ] |
| Sujet du message: | |
Pandi a écrit: *salope* mmmh, j'aime quand on m'appelle par mon petit nom, Maître. Fouettez-moi maintenant Maître. Pandi a écrit: Tu pourrais quand même préciser que dès le lendemain j'avais reconnu mon erreur d'interprétation en découvrant que Timothy T. avait vraiment existé et était aussi barré que le doc le décrit. Oui, j'aurais pu, mais cela aurait été moins drôle. :p Pandi a écrit: Et tout ça n'empêche que les scènes avec ses parents m'apparaissent toujours aussi surréalistes et parodiques.
ça je te l'accorde toujours. Mais je me rappel de tes arguments sur Letterman, où tu affirmais que cela ne pouvait être que bidon, et je te disais au contraire que c'est le genre de gars qu'il invite souvent dans son émission.
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| Auteur: | Jack Griffin [ 16 Déc 2005, 13:13 ] |
| Sujet du message: | |
Rien à ajouter par rapport à ce qui a été dit au dessus...C'est très bien, faut y aller. |
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| Auteur: | Jack Griffin [ 17 Déc 2005, 22:55 ] |
| Sujet du message: | |
Pour info, Herzog a tourné depuis 2003 deux documentaires qui n'ont pas eu la chance de sortir en France. Ils sont toutefois disponibles en dvd. The white diamond (2004) 
Acclaimed filmmaker Werner Herzog (Grizzly Man ,Aguirre: The Wrath of God, Fitzcarraldo) follows enigmatic airship engineer Dr. Graham Dorrington as he embarks on a trip in the heart of Guyana to test his new helium-filled invention above the rainforest. Dubbed the "white diamond" on account of its unique teardrop shape, the expedition begins with some early mishaps but is soon airborne high above the treetops. With every success though, Dorrington is haunted by a similar expedition twelve years ago that killed his friend as they were testing an airship much like the "white diamond." Herzog magnificently captures Dorrington's struggles to atone for what he calls "a stupid, meaningless accident" while at the same time presenting stunning never-before-seen images of the true beauty of nature. Wheel of Time (2003) 
Wheel of Time is acclaimed filmmaker Werner Herzog's (Grizzly Man, Aguirre: The Wrath of God, Fitzcarraldo) gorgeously photographed look at the largest Buddhist ritual in Bodh Gaya, India. It is said that Buddha found enlightenment under a tree in Bodh Gaya and today, Buddhist monks are ordained in this holy place. Herzog magically captures the lengthy pilgrimage (which for some, is over 3,000 miles), the monk's creation of the beautiful and intricate sand mandala (the wheel of time) along with many secret rituals that have never been seen before on film. He delivers a personal and introspective look at what Buddhism really means to its most ardent followers, as well as giving outsiders an intimate look into a fascinating way of life. |
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| Auteur: | deudtens [ 08 Nov 2008, 23:00 ] |
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Je suis pas trop d'accord avec ce qui a été dit au début de ce topic : pour moi le doc est monté comme une sorte d'enquête au cours de laquelle on découvre de plus en plus d'indices sur la véritable personnalité de ce Tim. Herzog n'hésite pas entre les différentes facettes de cette personne, il les montre toutes, afin de faire ressortir la complexité d'une âme humaine : Tim n'est pas seulement fou, il est aussi inadapté, dépressif, généreux, passionné... J'aime beaucoup le fait que le film commence par magnifier le personnage pour ensuite montrer sa descente aux enfers. Les moments où il se confie ou bien se lâche face à la caméra sont hallucinants. En ce qui concerne l'aspect morbide, le doc est en effet construit tout autour de cette mort atroce dont les sons ont été enregistrés. Mais je trouve cette idée judicieuse dans le sens ou presque chaque parole du gars annonce la mort qui l'attend. Sinon, faut pas non plus oublier les images qu'il a tournées avec les ours : ya des trucs vraiment hallucinants. Je déconseille le film aux âmes cyniques. |
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