Dans Cars 2, Flash McQueen, la star des circuits automobiles, et son fidèle compagnon Martin la dépanneuse reprennent la route pour de nouvelles aventures. Les voilà partis pour courir le tout premier Grand Prix Mondial, qui sacrera la voiture la plus rapide du monde ! Mais la route du championnat est pleine d’imprévus, de déviations et de surprises hilarantes, surtout lorsque Martin se retrouve entraîné dans une histoire comme il n’en arrive qu’à lui : une affaire d’espionnage international !
Lasseter efface sans mal les scories majeures du premier sans toutefois se hisser dans la tranche haute des grandes réussites du studio. L'idée surprenante et inattendue de ce second opus est d'inverser l'équilibre des rôles et de faire de la vieille carlingue interprétée par Larry the Cable Guy le héros au détriment d'Owen Wilson, espion nigaud malgré lui dans une vaste affaire internationale qui joue à fond le melting pot du design (Paris, Londres, l'Italie, l'Allemagne -pas gâtée-, et surtout le Japon) et qui tranche radicalement avec la niaiserie du premier, même s'il y a encore une leçon de morale sur l'acceptation de soi et l'amitié. Les chansons sont ramenées en fond sonore en petits extraits couleurs locales qui vont de Robbie Williams à Benabar.
Toutefois, Cars 2 ne tient pas complètement les promesses d'une première scène alléchante en terme d'action et éblouissante en effets 3D dans la lignée de Toy Story 3 (au passage le court métrage sur les vacances hawaïennes de Barbie et Ken est assez pourrave). Même si on peut comprendre le pêché d'orgueil de Lasseter d'effacer les critiques du premier considéré un peu comme la risée du studio, il demeure un certain défaut d'incarnation de ces voiturettes qui rend peut-être certaines scènes plus poussives que d'autres, même si ça reste du très bon divertissement, sans réussir à susciter l'émotion.
4/6