En 140 après J.-C., l’Empire romain s’étend jusqu’à l’actuelle Angleterre. Marcus Aquila, un jeune centurion, est bien décidé à restaurer l’honneur de son père, disparu mystérieusement vingt ans plus tôt avec la Neuvième Légion qu’il commandait dans le nord de l’île. On ne retrouva rien, ni des 5000 hommes, ni de leur emblème, un Aigle d’or. Après ce drame, l’empereur Hadrien ordonna la construction d’un mur pour séparer le nord, aux mains de tribus insoumises, du reste du territoire. Pour les Romains, le mur d’Hadrien devint une frontière, l’extrême limite du monde connu...
Voilà le nouveau film du Fred Cavayé canadien, après un State of play sur des rails et un roi d'Ecosse à la gloire de Forest Whitaker. Toujours ces grosses failles au niveau du scénario (particulièrement visibles lors du combat final), et en plus cette fois il n'est pas aidé par le mono-expressif Channing Tatum, absolument épouvantable, qui joue comme s'il était au club théâtre de son collège dans sa petite armure de centurion.
Pourtant, si on n'est pas trop regardant, ce péplum se laisse suivre avec plaisir, plus proche d'un Apocalypto que d'un Spartacus, avec un sens de l'image souvent gaillard et inspiré, et des combats à l'ancienne qui ne se démontent pas. Du solide divertissement de dimanche soir.
4/6