(Four Weddings and a Funeral)
Dans la série des films que tout le monde a vu sauf toi dans les années 90, façon naaaaaan ? siiiiii !!, mais en fait j'ai vu que des bouts etc... Voici donc l'utime feel-good movie.
Et bien, si je peux au moins amener un regard un peu objectif (ca servira toujours à ça), je trouve ça assez convaincant à tous points de vue. A commencer par la structure très épurée sans qu'on s'en apercoive, qui place toujours les perso au milieu d'une foule (ce qui fait qu'on a toujours envie d'être avec eux, avec ce groupe, comme une bouée de sauvetage au milieu des anonymes), ou qui donne encore la possibilité de suivre une histoire d'amour dont on voit chaque minute (puisqu'elles se résume aux rencontres à l'occasion des mariages).
Il y a un équilibre assez admirable entre la machine à gags que semble être le scénar à la base, et la réelle douceur, le calme feutré qu'y appose Newell : ca se répond bien, et on arrive finalement à se sentir au chaud dans un film qui enchaîne situation mélancolique sur situation mélancolique, dans une espèce de désastre constant. J'aime bien cette simplicité que le film trouve souvent, jusque dans les seconds rôles très bien dessinés et touchants à partir de trois fois rien (le frère sourd, ou encore l'amie secrètement amoureuse, je trouve que c'est vraiment des petits persos en or).
Je suis moins séduit par les scènes-à-gags qui font leur petit show (la parenthèse Mister Bean, ce genre-ci), et on peut aussi trouver le couple central finalement assez fallot par rapport à tout ce qui les entoure. C'est pas non plus follement mis en scène, c'est fluide et aisé mais y a en soi aucune idée mémorable. Mais mais mais voilà, y a aussi un moment où il faut reconnaître que ca marche parfaitement, c'est aussi agréable que de bons gros chaussons, et c'est donc une très belle "découverte".
5/6